[ Gryff' ]

Rosalie s'était levée ce matin là à l'heure. Elle s'était habillée néanmoins en vitesse. En effet, il faisait froid, et les elfes n'avaient pas pensé à rallumer le feu dans le dortoir. Elle mit un jean et un col roulé noir avec deux boutons roses et blancs en bas. Elle mis ses converses noires et sortit. Arrivée dans la salla commune, elle découvrit quelques élèves qui parlaient. Quelques-uns descendaient surement déjeuner. Elle se dirigea vers la sortie, et enjamba l'ouverture. Elle marcha lentement dans les couloirs de pierre. Regant les tableaux dont les occupants étaient pour la plupart endormis. Elle soupira, les enviant. Rose descendit le grand escalier qui menait au Hall, et tourna à droite pour rentrer dans la grande salle. Elle aperçut quelques têtes familières et leur fit un signe de tête accompagné d'un sourire pour les salués. Elle s'assit, au bout de la table et commença à manger des pancakes avec un peu de beurre quand elle entendit des éclats de voix. Elle tourna la tête et vit dans l'allée centrale un Gryffondor et un Serpentard s'échangeait des propos assez virulents. Un petit cercle de curieux s'était établi autour d'eux. Rose leva les yeux au ciel et reorta son attention sur son assiette. Elle la finit et engloutit un verre de jus de citrouille, avant de se lever et de prendre son sac. Enfin, elle sortit de la salle, et les éclats de voix diminuèrent d'intensité. Elle traversa le parc, pour arriver à son premier cour de la journée. Botanique. les serres étaient assez éloignées, et elle était contente de n'avoir pris qu'un pull. Elle aurait eu trop chaud. Surtout que le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Tout se passa pour le mieux, et la matinée se passa sur le même rythme. Sans encombres particulères. Mais alors qu'elle mangeait de nouveau, un hibou vint lui apporter une lettre. Elle fronça les sourcils. Ce n'était pas l'heure du courier. C'était de ses parents. De plus en plus perplexe, elle se dépécha de l'ouvrir. Elle crut que le monde s'éffondrait. Edward, son frère chéri, le seul avec qui elle s'entendait venait de mourir dans un accident de voiture. Sa passion de la vitesse, avait eu raison de lui. Quelque chose la génait. C'était une mort trop banale. Son frère était pour elle comme un héros. Elle leva la tête, et fixa le ciel à travers une fenêtre à l'autre bout de la salle. Il était bleu. Elle leva la tête pareil. D'un geste rageur, elle balaya, son assiette qui se fracassa par terre. Tous les regards se tournèrent vers elle, et ce fut soudain le grand silence. Oui, Rosalie était furieuse. Furieuse que le temps sois aussi beau, alors que la personne qu'elle aimé le plus au monde venait de décéder. Elle se leva, et sans même prendre son sac, elle sortit en courant de la salle, les regards des autres la brulant. Elle monta les marches à la même vitesse, jusqu'à que ses côtes lui fassent mal. Elle arriva enfin à l'endroit souhaité. La volière. Elle voulait écrire à ses parents, leurs dirent que c'était impossible, que ce ne n'était qu'une maivaise blague. Et là alors qu'elle venait de refermer la porte la tristesse l'atteignit de plein fouet. Elle se laissa tomber par terre, et se mit à pleurer. Les larmes coulaient et elle poussait des cris perçants, comme pour appelait son frère. Elle se prit la tête dans les mains. Elle n'arrivait pas à faire face. Et plongée dans son chagrin elle n'entendit pas la porte s'ouvrir....

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Un rayon de soleil perça par le fenêtre du dortoir n°3 de la salle commune des Gryffondors. Gryffon s'éveilla en baillant et en ouvrant difficilement les yeux. Il était assez tôt... Il regarda autour de lui, il n'y avait plus personne dans son dortoir, sûrement les autres étaient partis au Quidditch! Il se leva, en caleçon, et alla dans la salle de bain. Il se désabilla et entra dans la douche ou l'eau chaude coulait à flots... Ensuite, il fit sa petite toilette matinale et s'habilla chaudement: un jean, un tee shirt à manches courtes, un à manches longues, puis une veste, le tout surmonté de sa grande cape noire... Il descendit doucement les sept étages le séparant du grand hall et entra dans al grande salle. Il s'assit à la table de sa maison, en compagnie de certains de ses amis, et se servit un pancake avec un peu de marmelade. Son petit déjeuner vite englouti, il décida d'aller à la volière en courrant: ça lui ferait un peu de sport et en plus il avait peut-être une lettre, qui sait? Il sortit donc du château en souriant, et, mettant ses mains dans les poches de sa veste toute noire, il se mit à courrir, traversa la grand pont en bois qui séparait la château de la volière, et commença à monter les escaliers lorsqu'il entendit une eune fille crier de désespoir. Il monta les dernières amrches quatres à quatres et découvrit Rose, par terre. Il se précipita vers elle et la pris dans ses bras en disant:

- Rose je suis là, ça va aller... Mais qu'est-ce qu'il se passe?

Rose se calma aussitôt, elle n'aimait pas que les gens la voient en pleins désespoir. Mais le chagrin était trop fort. les larmes coulaient malgrè elle. Elle voyageait entre 2 mondes, le passé et le présent. Elle n'y voyait plus clair, et se questionnait sérieusement sur ses raisons de vivre. On lui avait toujours dit qu'elle était née pour surveiller son frère. Et tout le monde rigolait. Cette phrase anodine prenait tout son sens à cet instant. Elle regarda Gryff'. Et esquissa un sourire. Qu'y pouvait-il ? Il ne lui rendrait pas son frère. Elle se leva, et poussa un soupir de lassitude. Si jeune, et pourtant, si las. Elle leva les yeux vers lui, et elle commença d"une voix ferme et résigné à lui dire ce qu'elle pensait.

- Ce qu'il se passe ? Mon frère est mort. C'est tout. Et a vrai dire je ne sais pas quoi faire. Il faut bien vivre, n'est ce pas ? Mais c'est dur... Une peine est toujours dure à surmonter hein ?

Elle posait toutes ces questions plus pour essayer de s'en persuader elle-même. Elle aurait tant voulu que Lui soit là. Elle le revoit encore en train de la taquiner ... Et elle se vexant, et les réconciliations en chatouilles... Elle se força à sourire. Allons, il faudrait apprendre à vivre sans lui maintenant.

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Gryffon fixa Rose: son frère, mort? C'était la pire des hcoses uqi pouvait arriver à la Serdaigle ça! Le Gryffondor savait qu'elle adorait son frère et qu'en ce moment, elle n'allait pas très bien, alors là, son moral était iben bas... Gryffon la plaignait, savoir que son frère viens de mourir, c'était sons ang, sa chair qui se détruisait petit à petit. En parlant de frère, ça faisait longtemps que Gryffon n'avait pas vu le sien! Peut-être était-il mort lui aussi. Il n'en savait rien: il n'avait pas eu d enouvelles dpeuis plus de deux mois maintenant... Son regard plongea dans celui de Rose, elle paraîssait anéantie la pauvre. Gryffon la serra contre lui avant de lui répondre:

- T'inquiètes pas Rose, j'suis là... Je suis vraiment désolé pour toi et ton frère, vraiment désolé. Si jamais je peux faire quelque chose, dis le moi...

Gryffon mit ses mains sur les épaules de la jeune fille et s'écarta un peu d'elle en la regardant dans le syeux, histoire d'appuyer sespropos. Si elle avait besoin, Gryffon était là, prêt à l'écoute,r prêt à la consoler. Il était sincèrement triste pour Rosalie car même s'il e al connaissait pas trop, il l'appreciait beaucoup cette jeune fille! Il espèrait qu'elle se remetrait vite du décet de son frère, même si ça s'annonçait dur, très dur...

Rosalie vécut comme une étrangère à son corps le dialogue entre elle et Gryffon. Elle était dans un autre monde, où son frère existait encore, et les portes de la raison se refermaient. Allait-elle devenir folle ? Il fallait qu'elle se ressésisse car au fond d'elle une sonnette d'alarme s'était mis à hurler. Il fallé qu'elle revienne à la raison, essayé de diluer cette peine. Mais comment faire ? C'était comme enlevé ses béquilles à un handicapé et de lui dire de marcher. Elle venait de perdre son seul soutien qui avait été là depuis qu'elle avait été petite. Lui seul la défendait, et elle se rapelle de leurs nombreux discours. Elle était émerveillée par ce frère si intelligent, si beau... Hélas, le rêve venait de se briser. Elle essayait de revenir à elle, le regard de Gryffon la fit revenir un peu à la surface. mais des vagues de souffrance la ballotait, et elle devait faire appel à toyute se force pour ne pas hurler. Elle avait mal au coeur. Elle se dégagea de l'étreinte du jeune homme plus brutalement qu'elle ne l'aurait voulu, et en rampant plus qu'en courant, elle se blottit dans un coin, les genoux repliés, et la tête contre ceux-ci. Elle les entoura dailleurs de ses bras, et commença à se balancer. Elle fermait fort les yeux, pour essayer de ne plus pleurer, mais c'était plus fort qu'elle. Les larmes ne cessaient de couler sur ses joues. Elle se mordait llèvre inférieure, jusqu'à ce qu'elle saigne pour se montrer qu'elle était encore vivante. Le goût du sang était le plus vivant. Mais c'est son frère qui lui avait appris ça. QUand on ne voulait plus vivre il fallé se convaincre que l'on vivait. Elle l'avait traité d'imbécile cette fois-là... Puis s'était excusé juste après. Le souvenur de son frère la hantait. Il épousait chaque recoin de son âme, et elle se demandait quand est ce que le douleur allait partir... vite, vite... Enfin, elle sentit la fatigue l'emprisonait, mais comme un libérateur. Elle se donnait à un autre ravisseur, et avant de s'endormir, elle murmura son prénom. Pour la dernière fois, elle se le promit.

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[ Vraiment désolé pour le retard et pour la petitesse du message :silent: ]

Gryffon serra Rosalie contre lui pour essayer de la réconforter. Il savait ce que c'était de perdre quelqu'un qu'on aimait. La mort avait rodé autour de lui pendant un temps... De plus, son frère Chad, avait disparu de Poudlard il y avait quelques temps. Même s'il ne l'appreicait pas vraiment, celà lui faisait de la peine de ne plus voir son frère, sa seule famille restante. Pauvre Rose... Malheureusement, personne ne pouvait rien faire pour elle! Ramener un mort à la vie, ce n'était pas quelque chose de commun, et Gryffon le savait, Rosalie aussi. Elle ne reverrait plus son frère, malgré sespleurs, ses cris et ses supplications. Il essairait tant bien que mal de l'aider un peu à surmonter sa tristesse, même s'il savait d'avance que ça ne s'annonçait pas vraiment facile en raison du lien important qui reliait Rosalie à son frère qui venait de déceder. Il la maintint debout, dans ses bras, sinon elle se serait sûrement effondré apr terre et elle aurait pu se faire mal. Mais Gryffon la tenait bien, lui caressant le dos pour qu'elle se sente mieux. Il ne savait pas quoi lui dire, pas vraiment quoi faire. Le seul conseil qu'il pouvait lui donner, c'est d'être forte, et d'accepter cette mort, même si ce n'tait aps facile, et plutôt très douloureux pour elle, mais il le fallait, c'était important pour ne plus en pleurer tout les jours à longueur de temps...

hj : Désolé, moi aussi c'est court !

Rosalie venait d'émerger de sa soudaine létargie, et se rendit compte qu'elle était dans les bras de Gryffon. Elle l'en remerciait intérieurement. Elle se dégagea doucement. Et tenta de reprendre ses esprits. La nuit était tombée. Elle s'avança jusqu'à une des fenêtres sans vitres de la volière, et regarda les étoiles. Une d'elles, représentait son frère, elle en étaut sûre; et son sourire se dessinait dailleurs, dans les rayons de la lune. Alors un timide sourire éclaira son visage. Enfin, elle se sentait délivrée de son chagrin, peu à peu... La vie reprenait son droit, et le bonheur aussi. Elle se retourna vivement, et fit face à Gryff', un grand sourire aux lèvres. Elle courut et se jeta dans les bras de son ami, avant de lui planter deux grosses bises sonores sur chaque joue (xD). Elle se recula, et le regarda toujours avec le même sourire.

- Merci pour tout, mais je pense que mon frère, veille enfin sur moi. D'en haut du moins... Enfin, il a intérêt !

Elle lui fit un sourire moqueur, et retourna vers la fenêtre. Rose s'assit sur le rebord, elle balança ses jambes dans le vide. La tête dans les étoiles, elle essayait de voir les yeux de son frère, et il lui semblait qu'elle les voyait. Oui, elle était presque sûre que ces deux constellations... Il était toujours aussi mystérieux, même décédé. Elle secoua la tête légèrement, mais sans cesser, de regarder les étoiles. Il lui semblait, qu'elle pourrait, en tendant le bras les attraper, et peut être qu'elle pourrait s'en aller la-bas, seulement, en se détachant du rebord. Mais une partie d'elle même, qui était encore attacher à la terre, et à la vie, n'avait pas très envie de s'enterrer dans le ciel, si sombre. Elle fit donc, un sourire désolé à son frère, mais ce ne serait pas ce soir, qu'elle le rejoindrait...

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[ Désolé, j'avais pas vu que tu avais répondu :silent: Et t'inquiètes c'est bien toi! Moi mes mess ets tout pitit :s! ]

Gryffon regarda la gentille Rosalie se diriger doucement vers les ouvertures de la volière qui serviaent de fenêtre et de sortie pour les chouettes. La jeune fille paraissait absorbée par les étoiles qui brillaient ce soir là dans le beau ciel qui se trouvait au dessus de Poudlard. Le Gryffondor n'avait jamais vu pareil rassemblement de points brillants! Il paraissait en avoir largement plus que d'habitude, et c'était très beau à voir d'ailleurs, il fallait bien l'avouer, Gryffon aimait voir le spectacle des étoiles le soir, à la nuit tombé, par la fenêtre, ou alors assis dans le parc, à regarder en l'air, attendant une étoile filante ou un évènement magnifique qui pourrait se produire à cet instant, comme un supernova, même si celà était plutôt rare. Il sourit quand Rose se jeta dans ses bras et posa ses lèvres sur ses jours et il la regarda avant de lui répondre gentiement:

- De rien, j'ai pas fait grand chose tu sais! Et t'inquiètes pas, je suis sûr qu'il est là en train de t'observer et de veiller sur toi. C'est lui ta bonne étoile maintenant Rose...

Gryffon sourit en regardant Rose se diriger à nouveau vers les grandes ouvertures de la volière, mais cette fois, elle y resta plantée, puis elle s'assit en regardant le ciel brillait de millers de constellations toutes plus belles les unes que les autres. Il marcha doucement vers la jeune fille de Serdaigle puis il s'assit à côté d'elle en souriant et ne la reardant, content de voir que maintenant, elle allait un peu mieux...

Rose sentit la proximité de Gryffon et bizarrement celà lui fit plaisir d'avoir un ami à côté d'elle, elle qui aimait normalement être seule. Mais pouvoir conter sur quelqu'un lui faisait un bien fou, et un sourire illumina son visage. Elle resta encore quelques instants, et le temps n'eut plus de prises sur elle. Elle ne savait même pas le temps qu'elle était restée assise. Mais c'était comme si elle sortait d'une brume épaisse qui lui avait caché la vue jusqu'à maintenant. Elle pouvait enfin réfléchir avec son esprit analytique, et ses idées étaient très claires. Son frère appartenait maintenant au monde des morts, mais Rose, elle, était bien vivante. Et cela la remplissait de joie... Elle qui, il y a quelques temps aurait préféré mourir. Mais on surmonte toujours la douleur, si cuisante soit-elle, et elle sûr, que c'était en partie grpace à ses amis, Gryffon et Alex. Elle réfléchissait à tous ça quand il lui vint à l'esprit, que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu Nina. Elle se demanda où elle était, et qu'est ce qu'elle faisait. Elle se sentit terriblement lâche, et honteuse, de ne pas l'avoir soutenue et de ne pas savoir si elle avait encore retenter de se suicider. Et Parvati... Elle soupira, la mort isolait les gens... Et Rose se sentait coupable de ne pas avoir était plus là pour ses amis, mais elle allait changé, elle se le promit. Ebfin, elle tourna la tête vers Gryff'. Elle lui fit un sourire.

- Je viens enfin de me réveiller d'un rêve vécut éveillée. C'est déroutant, de voir à quel point j'étais parti loin... Presque aussi loins que mon frère, mais je pense que je n'aurais jamais pu le rejoindre... Pas maintenant en tout cas, la vie a encore besoin de moi... Ou moi besoin de la vie !

Elle revint à l'intérieur de la volière, et délaissa les étoiles. Pour quelques temps, mais elle n'avait pas encore envie de repartir, et elle était bien là. La volière était un des endroits les plus magiques de poudlard, avec tous ces hiboux porteurs de lettres... Des facteurs volants, en somme, et cette idée la fit sourire...

» Près du lac [Gryff']