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 Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|

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2 participants
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Ashley Davis
Poufsouffle
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Ashley Davis


Féminin Nombre de messages : 1856
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MessageSujet: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyVen 28 Sep - 3:57

|ALOURE, COMME JE TE L'AI DIS, ÇA VA ME PRENDRE DU TEMPS AVANT DE ME RÉHABITUER AU RP.. DONC DÉSOLÉE SI C'EST UN PEU.. MOCHE ET COURT! JE FAIS MEILLEUR LA PROCHAINE FOIS. PROMESSE D'ASHLEY.. :lang: |

Tibby - « Han, il est trop canon!»
Ashley - «...Mouais..»
« Je t'ai dis qu'il ma parlé hier après-midi !!!? J'y crois pas!! »
«......»
« Tu me la dit au moins une centaine de fois Tibby, et j'en ai rien à foutre.»
« Ash' tu comprends pas, c'est pas rien! Le mec le plus beau de toute cette école ma parlé, à moi! MOI!! »
«...»
« En plus, il ma sourit lors du cours de Métamorphose! Je suis certaine qu'il voulait que j'aie m'asseoir près de lui... »
«... Pourquoi tu me racontes ça Tibby? Je m'en fiche royalement! »
« Tu crois qu'il est intéressé?
Je devrais peut-être aller lui parler!
Ohh Ash' il est teeelllement beau! Et son sourire! Dis moi que je rêves! »

«...»
«...»
« Eho!? Davis! Tu m'écoutes, au moins? »
«...»


    D’un air qui ne pouvait être plus indifférent, Ashley contemplait platement ses ongles fraîchement vernis, sans accorder la moindre importance aux propos de Tibby, qui, emballée comme une enfant, était assise près d’elle et lui déblatérait, telle une véritable idiote, le fruit de ses folles pensées concernant le beau Travis. La salle commune des Noirs et Jaunes était animée par des conversations qui fusaient d’un endroit à l’autre, des éclats de rire retentissaient par moments, et l’ambiance était des plus chaleureuses, ce qui contrastait grandement avec la désagréable attitude qu’adoptait Ashley, qui était d’humeur exécrable. Tentant tant bien que mal de sembler un minimum intéressée par ce que Tibou lui disait, Ashley hochait de temps à autre la tête, mais la conviction n’était pas au rendez-vous, loin de là; elle semblait beaucoup plus agacée et lassée que captivée par ces confessions inutiles. À peine était elle de retour à Poudlard que Tibby se remettait à lui raconter les anodins détails du pseudo lien entre elle et Travis, lien qui en fait, n’était pas présent; c'est à peine si le jeune homme connaissait son existence. Comme obnubilée par le beau blond aux yeux bleu qu’était Travis, Tibou ne cessait plus de le fixer, sans cesser de relater des faits totalement exaspérants à Ashley, s’imaginant que cette dernière l’écoutait avec intérêt, mais c’était bien loin d’être le cas; c’était tout le contraire. Non, elle ne l’écoutait pas, c’était à peine si elle l’entendait. Ashley pensait à autre chose. Elle pensait à toutes sortes de souvenirs, d’événements; elle pensait à tout sauf le moment présent, et encore moins à Travis et aux puériles histoires d’amour de Tibby. Elle s’était exilée. Elle s’était exilée pour ne plus être là, et ces quelques semaines d’absence lui avaient parut une éternité. Maintenant qu’elle était là, elle aurait préféré être loin de cette école, bien loin. Elle n’aimait pas Poudlard. Avait-elle une raison d’aimer Poudlard, de toute façon? Elle avait tout simplement prit la décision de tout laisser tomber; elle n’était plus la même, et retrouver l’ancienne Ashley ne serait pas tâche facile. Non, elle n’était plus la jeune femme déprimée, qui ne voulait que quitter la vie; ce n’était pas le cas, car la vie, elle l’aimait bien. Non, en fait, elle était plus devenue du genre froide, distante, et adoptait sans difficulté une désagréable attitude je-m’en-foutisme, et ce, à l’égard de tous, ou presque. La question restait bien claire; Comment avait-elle put changer à ce point? Peut-être la question restait-elle sans réponse…

    La frange bien noire qui lui barrait à présent le front retomba mollement devant ses yeux vert émeraude, coupant son champ de vision de moitié, alors que son regard restait rivé sur ses mains jointes sur cuisses. Elle jouait avec son pouce, de façon nonchalante, fronçant de temps à autre les sourcils, comme si le tout lui nécessitait une haute concentration. Elle ne faisait même pas l’effort de poser son regard sur son amie, elle n’en voyait nullement l’intérêt; après tout, elle se fichait royalement de Travis et de son sourire supposément angélique. D’ailleurs, qui en serait intéressé, mis à part Tibby? Elle soupira, peut-être plus bruyamment que prévu, alors que Tibou lui faisait remarquer qu’elle était vexé de l’attention qu’elle aurait du lui offrir, mais qu’elle ne recevait pas de la part d’Ashley. D’ailleurs, comme pour accompagner ses propos, la jeune femme assise près d’elle la frappa amicalement sur l’épaule, comme pour s’assurer qu’Ashley allait bien finir par être ne serait-ce qu’un temps soit peu à l’écoute. Échec de la tentative. Ashley ne fit qu’arquer un sourcil, de sa même attitude indifférente, puis haussa les épaules d’un mouvement machinal, en repoussant délicatement sa frange qui l’agaçait de plus en plus. Tibby perdit son sourire instantanément. Elle regarda Ash’, visiblement vexée, alors que ses lèvres se retroussaient dans un moue qui montrait son désagrément.


« Depuis que tu es rev'nue, tu es vraiment désagréable! »
«....»
« Si tu le dis »
« Mais c'est quoi le problème Ashley?! »


    Ashley fronça de nouveau les sourcils, puis elle regarda Tibby, sans un mot, avant de simplement hausser les épaules, platement, comme si ses mots ne l'atteignaient aucunement. Elle se leva, réajusta son T-shirt, puis elle ne fit que quitter la salle commune, plantant son amie là, qui elle, hébétée, la regardait partir, sans savoir la rattraper. Désagréable? La douce Ashley Davis, désagréable? Peut-être. Sûrement. Oui, oui, elle l'était vraiment, et ce, avec pratiquement tout son entourage. Et ce n'était pas voulu. Elle n'agissait pas de cette façon de son plein gré, rassurez-vous, même si parfois, se montrer cinglante lui plaisait. Sans même prendre la peine de se retourner, ce qui aurait sans doute été chose naturelle, Ashley laissa derrière elle une Tibby bien déboussolée, s’empressant de franchir le pas de la porte de la salle, sans le moindre remord. Et de toute façon, qu’avait-elle fait de mal? Elle s’aventura donc dans les couloirs vastes et vides de l’école, la nostalgie s’éprenant d’elle, ce qui n’était pas chose rare; elle était du genre à laisser le maudit passé s’installer en elle, sans même tenter de se débattre. Oublier? Elle n’y arrivait pas. Oublier quoi? Elle ne le savait même pas. « Mais c'est quoi le problème Ashley?! » Elle ne cessait plus de se répéter les paroles de l’autre Poufsouffle, comme un disque accroché, et elle n'aurait su répondre à la question, bien qu’elle y fournissait l’effort nécessaire. D'ailleurs... Quel était le problème? Quel était son problème? Elle en avait marre. De quoi? Elle ne le savait pas non plus. Que savait-elle sur son état d’esprit assez tordu? Pas grand-chose, c’était certain. Ah, l’indifférence ne lui allait pas, non vraiment pas! Et alors? Sa main droite trouva refuge dans la poche arrière de son jeans, et son regard froid et éteint ne cessait plus de zigzaguer des cadres lovés au murs au petit nombre d’élèves, qui comme elle, déambulaient dans le but de trouver occupation qui en valait la peine. Le son agaçant provoqué par ses talons résonnait entre les murs des couloirs qu’elle arpentait, ce qui faisait valoir sa présence, dans ce lourd et surprenant silence. Que faire? Oh, que faire? Sortir. Oui! Échapper au supplice que cette école lui faisait endurer en sortant à l’extérieur s’avérait à être une idée pas mal. Une idée extra, même. Bien sûr, les rayons gênés du soleil allaient peut-être faire renaître un sourire sur les lèvres d’Ashley. Elle qui aimait tant la joie que lui inspirait le soleil. Oui; elle allait sortir. Seule. Maintenant.

    Un temps très frisquet, quoi de mieux. Les deux mains bien enfoncées dans les petites poches de sa veste, elle avançait. Destination? Inconnue, pour le moment. Elle ne faisait que marcher. Marcher, sans but bien précis. Le soleil se couchait, se cachant derrière les hautes montagnes dessinées d’un trait pâle, au loin. Quelques rayons plus téméraires que d’autres se pointaient, teintés de couleurs roses et violettes, contrastant avec la palette grisonnante que s’était approprié le ciel. Elle frissonna. Elle frissonna, mais un pâle sourire ornait à présent ses douces lèvres. Ce qu’elle était bien, là. Les jardins de Poudlard lui avaient manqués. Beaucoup. Elle s’y sentait si bien. La brise fraîche vint embrasser avec délicatesse sa joue, elle avait froid, mais adorait ça. Ses cheveux noirs d’ébène lui claquaient désagréablement dans le visage, au rythme de ses pas qui se faisaient, étrangement rapides, et à cause du vent qui faisait valoir sa présence par bourrasques. Et sa route s’arrêta. La Cabane du garde Chasse, Hagrid, s’élevait devant elle, dans toute sa… splendeur? Et ce fut un flot de mauvais souvenirs qui vinrent subitement s’infiltrer dans ses pensées, malgré ses efforts pour les chasser. Par expérience, la cabane d’Hagrid ne lui avait jamais vraiment accordé la chance. Au contraire. Que de malheurs étaient survenus en cet endroit qu’elle venait de juger maudit. Non. Elle n’aimait pas cet endroit. Elle y avait enchaîné scènes de larmes, ruptures quasi insupportables, des malchances; tout pour la dissuader d’y faire halte. Et pourtant, elle s’arrêta brusquement, restant plantée là, comme un piquet, devant l’amoncellement d’immenses citrouilles. Que faire? Chasser ses sombres pensées? Oui, ce serait un bon début. Et ensuite? Chasser les fantômes de son passé, qu’elle tentait ardûment d’oublier? Oui, une autre idée qui valait la peine d’être exploitée. En s’asseyant sur le sol froid, en tailleur, elle en vint à une conclusion légèrement égoïste. Elle n’avait pas de passé. Du moins, pas ici. Pas à Poudlard. À moins que… À moins que l’on la dissuade.


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Parvati Patil
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MessageSujet: Re: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyMar 2 Oct - 23:04

[H.J : Désolée pour le retard, j'ai été très longue, et je m'en excuse. Malheureusement, les devoirs, faut bien les faire ! :): Sinon, désolée pour mon post, il est nul, et j'en suis navrée. Sad].

DREAM FLASH BACK :
"Allez la Miss, wake up !"
"Hein, quoi ?"
"Je viens de te dire DE-BOUT !"
Deux jeunes filles qui avaient l'air d'avoir dans les environs de quatorze ans, riaient dans le dortoir des filles de la maison des Gryffondor. L'une d'elle avait le cheveu d'un noir de jais et très long, alors que la seconde les avait roux et coiffés en deux tresses qui lui arrivaient aux épaules. Souriante, la rouquine avait réveillé son amie, sous prétexte qu'au jour d'aujourd'hui, un certain Harry Potter allait certainement se trouver dans la Salle Commune des deux groupies. L'autre jeune fille, au teint plus mât, avec décidé de se lever, souriant à l'idée de voir Lavande succomber encore et toujours au charme du merveilleux, majestueux, somptueux, Harry Potter. En revanche, Parvati de son côté avait un penchant tout autre pour son meilleur ami ; Ronald Weasley. Un garçon d'assez grande taille pour son âge, mais que ses cheveux roux flamboyants faisaients carquer la douce jeune fille. Alors que les deux amies se rendaient dans la Salle Commune dans leurs uniformes enfilés en vitesse ; Lavande prit une teinte verdâtre lorsqu'elle déscendirent les escaliers en colimaçon. Songeant qu'elle venait peut-être de faire une boulette, la jeune Indienne regarda son amie, auparavant tout sourire. Celle-ci semblait avoir prit la matière d'une statue. Ne comprenant pas la situation, Parvati laissa glisser son visage devant celui de sa meilleure amie, et lui attrappa le menton entre ses doigts, appuyant un tentinet.
" Bon alors, c'est quoi ton problème ? "
Pour toute réponse, l'autre jeune fille détourna le visage de son amie, et la jeune Gryffondor laissa son regard aller dans la Salle Commune. Elle aperçut tout d'abord Mr Potter, et lui sourit poliment, bien que celui-ci la regardait avec un air étrange. Elle vit à cet instant Ron, et laissa inconsciemment un petit gloussement échapper de sa bouche. Son sourire retomba aussitôt, lorsqu'elle vit à ses côtés, Hermione Granger. Une jeune fille très intelligente, mais pour qui les deux jeunes filles avaient beaucoup d'antipathie, du à la jalousie, sans doute. Il fallait dire que cette dernière était constamment en compagnie des deux compères, et que finalement, celà exaspérait les fans. Les visages ahuris des trois jeunes gens les firent réaliser qu'elles avaient la bouche grande ouverte. Ne retrouvant plus sa voix, Parvati ne put trouver d'excuse. Heureusement, Lavande, quant à elle ne se laissa pas dévergonder et dit alors, prenant un air apeuré.
" Ah ! Où est passée cette sale bête ? "
Ne comprenant rien à la situation, le plus jeune des fils Weasley demanda en fixant les deux jeunes filles avec un intérêt qu'il n'avait jamais manifesté auparavant.
" Quelle sale bête ? "
Jouant au jeu, Parvati rétorqua.
" Cette grosse araignée ! "
A l'annonce d'une arachnidée, Ron fit un bond qui laissa regretter à la jeune Indienne d'avoir donné une indication comme celle-ci. Par pûr réflexe, elle avait songé à cette sale bête aux huit pattes, mais elle se rappela que c'était la phobie du jeune homme. Dans la première fractioon de seconde qui suivit, la jeune fille s'en voulut, mais à la seconde, elle en voulut beaucoup plus à sa congénère. Ronald, ayant été apruré c'était littéralement jeté au cou de la jeune fille aux cheveux brousailleux, tandis qu'Harry se retournait, tombant dans le piège. Lavande et Parvati profitèrent de l'occasion pour fuirent, et commencèrent à remonter les escaliers. Cependant, ayant un pressentiment qui se devait certainement à sa fréquentation du professeur de Divination, la jeune Indienne se retourna légèrement et ses yeux se mirent à briller. Hermione, ne s'étant pas attendue à la réaction de Ron venait de céder sous le poids de ce dernier... Qui était tombé sur elle. Alors que Parvati étouffait un sanglot, Lavande remarqua la scène et s'empressa de lui empoigner le poignet, l'obligeant ainsi à monter les dernières marches. Lorsque la porte du dortoir se referma sur elles, les deux jeunes filles cojitèrent sur le moyen de faire déguerpir Granger de ce trio. Pendant la première demie-heure, se fut des larmes qui furent versées en abondante quantité, puis vint le réconfort où les deux amies se prirent dans les bras l'une, l'autre. Pour finir, la scène se termina en fou rire, en laissant dériver le sujet sur les tortures qu'elles pourraient infliger aux personnes qu'elles haïssaient.
END OF DREAM FLASH BACK
Se fut en sursaut et avec un an de plus que la jeune Gryffondor se réveilla, dans son lit drapé d'une couverture bordeaux, et brodée par du fl doré. Cependant, à la différence du souvenir qu'elle venait de vivre via ce rêve ; elle était seule dans le dortoir, et n'avait comme seule compagnie, son chaton, Berlioz qui semblait être le seul à la comprendre dans n'importe qu'elles circonstances... Même les plus farfelues ! Alors que la jeune Indienne s'était installée en tailleur dans son lit, songeant à ce rêve qui la rendait nostalgique, la boule de poils, ayant ressenti la peur de sa maîtresse sauta sur son lit, se frottant à son bras nu. Au contact de ses poils fins, la jeune fille esquissa un sourire et sourit. Décidant de ne plus penser au passé, mais de vivre l'instant présent, la jeune fille se laissa glisser dans ses chaussons noirs motifs à florales, de couleur blanche. Elle prit son chaton par la taille, sous son bras et se laissa tourner sur elle-même, comme si une joie particulière emplissait son coeur. En réalité, elle essayait d'effacer son passé. Au fond d'elle-même, elle savait bien que dans sa tête de moineau se trouvait des archives, mais elle voulait laisser le tiroir fermé. Mais surtout, elle ne voulait pas se résoudre à ré-écrire l'histoire qui la hantait tant : la sienne. La jeune fille enfila alors un débardeur violet foncé qui lui collait à la peau, et enfila un pantacourt plus ample, en jean bleu délavé à tiers endroits. Ses baskets ayant vite remplacées ses chaussons, elle prit son sac bleu ciel qui ne lui servirait certainement plus en classe et enfourna dedans du parchemin, une plume de chouette blanche, sa baguette, et quelques bouquins qu'elle avait acheté au Chemin de Traverse, avant son retour au château. Avant de refermer son sac dans sa totalité, elle prit sa baguette et d'un petit coup en ouvrit la fenêtre. Au dehors, le ciel était grisailleux, mais elle s'en fichait, si il pleuvait, elle n'allait pas en mourir. Son lit en désordre, elle donna un petit coup de baguette, celui-ci se refaisant seul. D'un dernier coup de baguette sur sa tête, un gros élastique vint lui faire une belle queue de cheval centrée en son crâne. Elle referma alors son sac, le jeta sur son épaule gauche et descendit les escaliers, comme dans son rêve. Berlioz sous son bras gauche, sa baguette magique, dans sa main droite. Elle observa l'endroit où s'était passée la scène dans son rêve et re-visualisa les cinq jeunes adolescents, un an auparavant. Elle secoua sa tête puis descendit les escaliers fous. Arrivée au Hall, son chaton prit congé, sentant certainement l'humidité arriver. Il avait raison, car la pluie commençait à tomber. Esquissant un sourire à son ami, la jeune fille sortit et commença à siffloter gaiement avec quelques oiseaux qui n'avaient aucunement peur de s'approcher d'elle. Alors qu'elle se balladait joyeument dans le parc, elle se remémora son passé. Se demandant si quelqu'un n'y était pas pour quelque chose. Elle revisualisa la scène avec Buck, l'hippogriffe, deux ans auparavant, lorsqu'elle passa devant la Cabane de Hagrid. La Cabane du Garde-Chasse était en lisière de la Forêt Interdite, qui avait été cette fois, Interdite d'accès au sens propre du terme. Se revoyant un peu plus jeune, elle se rappela la main d'Hermione, glissant dans celle du ruoquin et esquissa un faible sourire. Dans cette histoire, le plus drôle était qu'elle avait arrêté d'éprouver des sentiments pour le jeune homme, dès début Octobre de l'année précédente. Mais elle en était retombée amoureuse il y avait un mois de ça, et il n'avait plus donné de nouvelles. En tre temps, elle avait vécu pleins d'autres choses, tant au niveau amical que dans sa vie amoureuse. Mariée puis divorcée à l'âge de quatorze ans, elle avait eut quatre petits amis différents, et d'autres amis qu'elle aurait voulu considérer sous un autre angle. Malheureusement, elle n'en avait jamais eu le temps. A l'évocation de ses êtres aimés, le visage de Jordan lui revint à l'esprit. Son regard se voila, puis se perdit au loin. Elle fixait un point, au niveau de la tour d'Astronomie, essayant de ne pas pleurer, de ne plus se rappeler, en bref : d'oublier. Elle ne voulait plus se souvenir, et encore moins en souffrir. Des amis, elle en avait perdu. Des amies, elle en avait égaré. Et pour finir, des amours... ils avaient tous été rompus ! A présent, elle ne savait plus en qui faire confiance, tant les gens changent. Difficile de faire la distinction entre une persone que l'on connaît d'il y a six mois, et de la même personne, mais qui reste méconnue. A l'instant où elle faillit se laisser tomber sur le sol, son sac à dos sur une seule épaule, elle commença à fléchir les genoux, puis se redressa, comme détectant une présence. Cependant, la jeune Indienne continua son petit chemin, contournant la Cabane. Ce fut alors pour elle une surprise qui lui rendit le sourire. Elle se jeta sur la personne qu'elle avait reconnu, tombant à terre, sans se faire mal, espérant ne pas avoir fait mal à la personne dont il était question. Avant de se jeter sur la jeune fille, elle avait crié d'une voix qui laissait émettre l'émotion, entre deux sanglots étouffés :
" ASHLEY ! "
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Ashley Davis
Poufsouffle
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Ashley Davis


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MessageSujet: Re: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyVen 5 Oct - 19:34

Ton Post est parfait!
J'ai eu du mal à t'égaler! Neutral
Désolée pour le Retard..
je n'avais aucune inspiration..
Bref voila =)

    LES fragrances pimentées de l’automne qui s’installait enivraient la jeune femme qui était toujours assise en tailleur à même le sol, en regardant au loin, d’un regard légèrement perturbé. Elle ne cessait plus de se répéter les paroles de Tibby, sans accorder la moindre attention à tout ce qui pouvait l’entourer, elle avait complètement la tête ailleurs, et la faire émerger de ses pensées troublantes n’aurait pas été tâche réalisable. Elle accordait une si grande importance à l’analyse critique de la situation qu’elle se trouvait à être coupée du monde, comme si elle n’était plus qu’elle seule dans le vaste parc. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, elle les entoura de ses bras, posant son menton au creux de ses deux genoux, comme si elle recherchait une quelconque protection qu’elle n’arrivait pas à trouver ailleurs. De plus, la température froide picotait ses bras dénudés, et le confort que lui apportait l’air extérieur l’empêchait de se rendre à l’évidence et entrer au château pour se vêtir convenablement. La brise qui ne faisait qu’accroître en terme de fraîcheur venait teinter ses joues d’une palette rosée, et s’assurait que la lèvre inférieure de la jeune femme tremblote légèrement, alors que ses dents claquaient doucement les unes contre les autres. Elle avait toujours aimé avoir froid. Ça lui inspirait confiance. Allez savoir pourquoi. Contrairement à la brunette, bon nombre de jeunes téméraires étaient à l’extérieur, mais sans doute eux avaient-ils beaucoup plus de jugement qu’elle, à en juger par les grosses vestes qu’il portaient. Même que certains, pour qui la fraîcheur était plus insupportable, portaient les foulards aux couleurs de leur maison. Elle chassa du revers de la main gauche sa frange qui lui bloquait la vue, une fois de plus, puis un gros soupire s’en suivit, comme si elle n’arrivait pas à mettre de l’ordre dans ses pensées. Depuis que les cours avaient recommencés, elle était comme ailleurs. Elle aurait voulu partir au loin, s’éloigner de cette école où elle ne se sentait plus du tout chez elle. Comme si avec l’automne qui s’était douillettement installé, l’été avait apporté avec lui son sentiment d’appartenance en ces lieux. Elle ne s’y sentait plus très bien, ne voyait plus l’intérêt de s’y trouver. Une feuille d’arbre aux couleurs flamboyantes descendit dans une chute gracieuse, pour terminer sa route aux pieds de la jeune femme mélancolique, qui s’empressa de la prendre entre le pouce et l’index, pour la faire tourner avec lenteur, s’émerveillant sous la teinte orangée qu’avait prit cette feuille. Elle la déchiqueta doucement, dérivant ses pensées vers une autre, qui ne faisait qu’être plus sombre. La saison aux maintes couleurs amenait toujours avec elle un sentiment d’abandon chez la jeune femme, et alourdissait son cœur habituellement léger. Cet événement lui revenait toujours clairement en mémoire. Un horrible événement. Qui resterait encré en sa mémoire pour toujours. Octobre 1987. L’année de ses sept ans. L’année de leurs sept ans. À elle et lui. Elle soupira. Ferma les yeux. Elle ne voulait tout simplement pas que toute cette tragédie refasse surface. Elle ne voulait pas refaire face à l’assommante vérité. La vérité qu’elle évitait. Et pourtant, rien ne put empêcher ces pensées indésirées de la submerger. Peu à peu.

_____________
Otobre 1987.
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
    C'ÉTAIT l’automne, il faisait froid, mais deux jeunes enfants avaient osé braver la température ambiante de la saison pour sortir jouer à la balle, dans les feuilles d’arbre desséchées, qui ornaient le sol. Ashley et James, 7 ans, rigolaient comme de petits fous, alors que leur père les observait par la grande fenêtre du Living Room. Vêtue de grosses vestes de laines et de petits chapeaux pour les tenir au chaud, ils étaient tous deux adorables à regarder, et certains passants, dans leur voiture, s’arrêtaient au bord de la rue pour les regarder. Ashley courait derrière son jumeau, tentant de le rattraper, pour lui balancer une énorme poignée de feuilles colorées au visage. Quant à lui, James menaçait sa jumelle de lui faire toucher un lombric, si elle ne cessait pas de le pourchasser. Les deux jeunes se ressemblaient, malgré leur différence de sexe. Ils avaient les mêmes grands yeux verts, une voix fluette très ressemblante et était d’une grandeur similaire, sans compter leur petit sourire angélique. Leurs deux rires retentissaient toujours dans la cours avant, alors que la course se poursuivait. Lorsque James perdit pied et tomba la tête première vers l’avant, Ashley éclata d’un rire cristallin, en cessant abruptement sa course, pour regarder son frère. Rigolant de plus belle, la petite fille se jeta près de lui, lui plaquant une main sur les lèvres, pour le faire taire, et James, quant à lui, tenta de lui mordre les mains en rigolant. La fillette se mit à le chatouiller de ses petites mains. Là était l’un des point faible des deux jumeaux, ils étaient tous deux excessivement chatouilleux, et ils craignaient autant l’un que l’autre la terrible vengeance des chatouilles. James ne cessait plus de rire, se tordant tel un ver en évitant soigneusement les mains de sa sœur qui couraient sur lui, le chatouillant à tous les endroits possibles et il donnait de vifs coups de pieds sur le sol, en l’implorant de mettre fin au terrible supplice. Ashley chatouillait toujours son frère avec une vigueur grandissante, sans pour autant cesser de rire, et ignorant complètement les plaintes continues de son jumeau, qui riait plus qu’il ne criait, d’ailleurs. Ils étaient donc tous deux étendus dans un amoncellement de feuilles mortes qui ne cessaient de craquer sous leurs mouvements, en rigolant sans ne pouvoir arrêter. Ashley se plaisait à faire endurer un tel supplice à son frère, comme si elle trouvait qu’il le méritait bien. Après tout, c’était à lui de ne pas la menacer avec ce lombric, il savait pertinemment qu’elle en avait peur. Ce fut James qui cria le premier, dans une voix cristalline, entrecoupée de rires qu’il ne pouvait à présent plus contrôler.

JAMES – « ASHLEY! Stop it!
I said.. STOP IT! »

ASHLEY – « Say it, Jamie…
Say: I Loovvee my beautiful Ashley!
And she’s the best sister EVER! »

JAMES - « STOOPP! »
ASHLEY – « Say it!! »
JAMES - « I Love my ... ... beautiful Ashley »
ASHLEY – « And? »
JAMES - « And she’s the best sister... ever?! »

    ASHLEY regarda son frère, quand il lui adressa les mots ‘magiques’, mais elle ne cessa pas pour autant de le chatouiller, il ne lui semblait pas assez convaincant. Les deux enfants avaient toujours été sur un très bon terrain d’entente, et ils ne se laissaient jamais tomber. James était là pour Ash’ et Ash’ était là pour James, et ils étaient à la fois partenaires de jeux, mais aussi les petits monstres les plus espiègles qui soit, ayant une affluence de mauvais tours à jouer à leur papa, qui ne faisait que continuer à être largement exaspéré par leur comportement souvent reprochable. Et dire qu’ils n’étaient âgés que de sept ans, des jeux pendables, ils n’arrêteraient pas de sitôt de les faire subir à leur entourage. Ces deux petits restaient tout de même si adorables que leur en vouloir s’avérait à être chose absolument inconcevable. Ainsi, Ash’ était toujours là à faire glousser son frère, qui ne cessait de s’agiter, poussant des cris. . Ce fut dans un nouveau rire que la jeune fille donna un peu de répit à son jumeau, et les deux enfants s’assirent toutes deux l’un à côté de l’autre, Ashley regarda son frère, contente que celui-ci lui ait avoué qu’il l’aimait et qu’il affirmait qu’elle était la meilleure sœur qui soit. Il contemplait ses mains, puis tentait de calmer son pouls accéléré, ayant la respiration un peu saccadée par l’effort physique dont il avait fait preuve. Ashley, quant à elle, soufflait avec concentration une mèche de cheveux brune qui lui retombait avec agacement sur le front, puis elle secoua frénétiquement la tête, avant de plaquer un gros bizou sur la joue de James.

ASHLEY – « I Love you »

    PUIS elle attrapa une balle, qu’elle lança au loin, et ainsi, les deux enfants jouèrent à la balle, un bon moment, entre plusieurs rires. C’était toujours ainsi pour les petits Davis, ils passaient leurs après midis à jouer ensemble, comme si ils étaient les seuls amis qu’ils avaient. Prenant un élan incroyable, comme pour impressionner James, Ashley lança la balle le plus loin possible, dans un nouvel éclat de rire, mais le petit ballon roula dans la rue tout près. Les deux enfants se regardèrent en riant, puis leurs regards valsèrent vers la balle qui gisait au centre de la rue. Ashley se laissa tombée, assise sur le sol, en quête d'un nouveau jeu, sachant qu'ils ne pourraient plus récupérer le ballon. Mais ce ne fut pas le cas de James. Craignant que son ballon puisse être écrasé par une voiture, le petit James partit dans une course folle vers la rue, question de le récupérer, pour ne pas perdre leur ami de jeu. Ashley aurait bien put lui dire de revenir, mais qu'aurait-elle pu faire. Du haut de ses sept ans, elle ne comprenait pas ce qui pouvait arriver. Elle ne voyait pas le danger que ça impliquait. James continuait sa course, puis il s'arrêta au centre de la rue et se pencha, pour prendre le ballon. Mais un malheur survint. Un atroce malheur que jamais Ashley n’oublia. Que jamais elle ne sera apte à oublier. Une atroce vérité à laquelle elle doit toujours faire face. Crissement de pneus, cris, et ce fut trop tard. Trop tard. Un manque de surveillance de la part de leur père, et James n’était plus là. Un manque d'attention de la part du conducteur. Et un manque de jugement de la part de deux enfants innocents. Il fut propulsé par cette voiture qui n’avait pas su le voir à temps. Qui n’avait pas su freiner. Qui n'avait pas su lui laisser la vie. Et ce, sous les yeux effrayés et baignés de larmes d’une fillette trop jeune pour avoir été témoin d’une scène pareille.


_____________
Retour 1995
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
    LES yeux de l’adolescente se baignèrent de larmes, à ce souvenir qui jamais ne fut oublié, et qui pourtant était si lointain. Le vent vint emmêler ses cheveux, caressant sa joue et chassant délicatement les larmes qui avaient osé venir s’y loger. Elle se passa une main sur les yeux, regardant les feuilles qui continuaient innocemment leur cascade, elle resserra son étreinte autour de ses genoux. Les élèves dans le parc se faisaient de plus en plus absents, et elle craignait se retrouver seule. Elle ne voulait pas être seule. Elle avait marre d’être seule. Elle avait besoin de se sentir entourée, peu importait par qui. Nouveau soupire de sa part. Elle avait froid. Trop froid. Son regard valsa vers un couple de jeunes qui marchait main dans la main, dans la direction du lac où miroitaient les derniers rayons du soleil, puis elle détourna le regard vers les pointes des plus hautes tours de Poudlard, qui s’élevaient bien haut dans le ciel. De nouveau songeuse, elle se mordillait les joues intérieures, comme submergée par un nouveau flot de larmes, mais elle savait se montrer forte, pour ne pas les évacuer. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas laisser des flots de larmes se déverser qu’elle allait finir par craquer, mais ce n’était pas le moment. Pas maintenant. Pas en ce moment qu’elle aurait voulu qualifier de parfait. Parfait. Avant que ses pensées ne la tourmentent. Mais bien vite, un sourire parvint à se dessiner sur ses lèvres, un sourire très pâle, aux premiers abords, mais tout de même là. Elle n’eut même pas le temps de s’en rendre compte que déjà, une jeune femme Indienne se précipitait vers elle, se jetant pratiquement à ses pieds, dans un joli sourire. Juste le fait d’entendre cette voix si familière aida la jeune femme à retrouver le brillant sourire qui avait coutume d’orner ses lèvres. Ça ne pouvait pas vraiment être.. Parvati? Il y avait si longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Si longtemps qu’elle n’avait pas eu la chance de croiser l’une de ses bonnes amies du passé. Il faut dire que lorsqu’elle avait décidé de quitter Poudlard, Ashley n’avait pas pris la peine d’aviser qui que ce soit. Ashley oublia pendant un moment ses tourments concernant son frère jumeau défunt, bien qu’il restait bien encré dans ses pensées, puis elle se concentra sur la soudaine apparition de la Gryffondor. Elle oublia même de se montrer désagréable, elle était beaucoup trop heureuse pour ce faire. Parvati comptait énormément pour elle, bien qu’elles s’étaient un peu éloignées avec le temps. Elle regarda enfin Parvati, les yeux brillants. En rigolant légèrement, elle tenta de cacher les larmes qu'elle avait versées et elle lui répondit enfin, la serrant dans ses bras avec une force qu’elle ne se connaissait pas, fidèle à son attitude trop extravertie.

ASHLEY – « PARVATI!!
Ça fait si longtemps!!
Je suis tellement contente de te revoir!! »
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Gryffondor
Gryffondor
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MessageSujet: Re: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyMer 10 Oct - 16:35

[H.J : Désolée pour le retard, je voulais répondre ce xeek-end, mais j'ai été privé d'ordi. Bref, me revolà, je suis désolée pour le post, mais j'ai vraiment pas d'inspiration en ce moment...Sad]
Les larmes montaient aux yeux profonds de la jeune Gryffondor, toute tourneboulée par l'arrivée soudaine d'Ashley. Ou bien son arrivée à elle, elle ignorait qui était arrivée la première et s'en fichait bien, vu que ça n'avait aucune importance à ses yeux. La jeune Poufsouffle et elle avaient été éloignées par une puissance que la jeune Gryffondor ne faisait que haïr de plus en plus ; le temps. En général, le sourire de ses congénères tombait lorsqu'elle faisait l'annonce d'un animal qui ne leur paraissait pas chaleureux, ou bien d'une maladie, d'une puissance de la nature. Mais elle, ce n'était pas le cas. Si l'on lui accordait une parole sur les arachnidées, elle allait seulement tressaillir de dégoût. Si on osait lui parler de loup-garou, elle s'énerverait, plus qu'elle n'en frissonerait. Cependant, le temps qui passait semblait la foudroyer. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle elle n'arrivait pas forcément à l'heure en cours, bien que se fut le cas en général. Haïssant le temps qui passait, pour elle, observer les aiguilles d'un cadran était la chose la plus frustrante de toute son existence. Pourquoi ? Parce que le temps emportait tout. Les souvenirs, le bonheur, la mélancole, les amis, les amours, tout devenait lointain.Le temps l'avait éloigné de sa famille qu'elle n'avait plus revu depuis plus d'un an, et qu'elle s'était résolue à ne plus jamais revoir, pour éviter toute joie mal dosée. Son coeur ne battait plus comme il y avait certains temps, et elle n'envisageait pas de se remettre en couple d'ici un certain temps. Quant à ses amis, combien en avait-elle en fin de commpte ? Et qui étaient-ils ? C'était toujours le même refrain ; le temps semblait effacer avec lui l'image de tous se sproches, de ce qu'elle aimait, ce dont elle ne pouvait se passer. Et pourtant, elle avait appris durant les derniers mois à vivre selon ses propres envies. Elle ne connaissait personne, mais n'osait plus s'attacher à quelqu'un. Pendant les vacances, elle avait failli se faire une amie à la plage. Mais à quoi bon ? Au final, elle se serait aperçu qu'en réalité, elle n'avait fait que cotoyer pendant deux semaines une parfaite inconnue en fin de compte. Il en allait de même pour les garçons, car la où elle était allée, ils étaient tous plus craquants les uns que les autres. Le problème étant : Quand ? Ce simple complément circonstenciel avait l'effet de la rendre sarcastique, comme si elle avait été piquée au vif par une réplique tout particulièrement mielleuse. Alors qu'elle laissait ses histoires d'horloges dans la penderie, elle se releva doucement, évitant ainsi d'écraser par ce poids -bien qu'étanrt plus qu'acceptable- la jeune fille. Elle se releva en un bon et tendit sa main à Ashley qui semblait vivre d'une joie sans contenance. Alors que cette dernière lui faisait part du manque qu'elle avait ressenti depuis l'instant où elles ne s'étaient pas vues, la jeune Indienne lui dit alors d'une voix touchée par la joie.
- Tu m'as terriblement manqué aussi ! Et pourtant, on s'était jurées de se revoir, qu'a-t-il bien pu se passer ?
Oui, qu'avait-il bien pu se produire pour que ces deux amies, meilleures amies de toujours se tournent le dos ? Encore une fois, la jeune Gryffondor avait la réponse à cette question frustrante. Il y avait eu, le temps. Encore et toujours présent, comme si il n'était que l'ombre des personnes qui ne semblaient être que des objets, des choses que l'on pouvait manipuler, que le temps manipulait à sa guise. Alors que les deux jeunes fille sse tenaient l'une en face de l'autre, Parvati la tête légèrement relevée pour croiser le regard de la jeune fille, elle se retint de laisser filer une larme qui ne voulait qu'une chose ; sortir de ces si beaux yeux, pour éviter l'étouffement. Alors qu'elle se retenait toujours de laisser couler sur sa joue gauche, cette larme indomptable, la jeune fille remarqua les yeux légèrement rosis de sa congénère. Cependant, elle se tut à ce sujet, bien que cette dernière avait peut-être remarqué ce comportement étrange. Elle préférait se taire, car si la jeune Poufsouffle voulait lui faire part d'un moment important dans sa vie, elle savait que la jeune Indienne serait à jamais son amie et qu'elle pourrait lui en parler. Le silence s'installa entre les deux jeune sfilles, mais il fut de courte durée lorsque Parvati annonça, l'index droit sous son oeil gauche, touchant ses cils noirs.
- Faut que je vois le côté positif, pour une fois, c'est pas à cause d'un mec.
Son regard qui avait viré vers le sol remonta, laissant glisser sur sa joue cette gouttelette fraîche qu'elle avait passé tant de temps à retenir. Elle se mit alors à rire énergiquement de cette remarque, car il était vrai qu'habituellement, lorsqu'lele pleurait, la cause était souvent de taille moyenne, avec de beaux yeux, ainsi que des cheveux indomptables la plupart du temps. Son rire se calma avec douceur, puis elle se mit à sourire uniquement, ce qui était pourtant un véritable bonheur, et une chaleur qui l'emplissait avec une telle force qu'elle ne pouvait la décrire. Alors qu'elle ne trouvait pas la force pour essuyer cette petite goutte d'eau, elle observa la jeune fille et lui proposa d'un regard une marche à pieds. Tandis que cette petite ballade à pieds débutait, la jeune fille songeait aux questions qu'elle allait bien pouvoir poser à la jeune fille, sans pour autant la blesser, ne voulant pas qu'il arrive à nouveau une péripéthie de ce genre. Que lui demander, mis à part si elle allait bien ? Il fallait bien commencerr par quelque chose de toute façon, elle s'arrêta donc de marcher, trouvant le silence beaucoup trop pesant, ne s'étant lmême pas aperçut que leur ballade n'avait fait que le tour de la Cabane du garde-chasse. Elle demanda donc d'une voix fraîche et bien dosée.
- Alors, qu'est-ce que tu deviens ? Tu vas bien au moins ?
Son sourire épanoui pouvait se rompre à tout instant, mais elle préférait le perdre pendant quelques minutes et le redonner à la personne qui l'avait perdu, plutôt que de l'avoir pendant quelques temps, puis d'en vouloir à la personne en question de ne pas lui avoir parlé auparavant. Elle s'assit alors en tailleur, à côté de son sac à dos bleu, laissant la place à Ashley de s'installer en face d'elle. Sngeant à ce que la jeune fille pourrait lui raconter, elle espérait que celle-ci n'avait pas eu d'ennuis, car ces yeux rougis qu'lele avait vu lorsqu'lele lui avait sauté dessus, la laissait perplexe et préoccupée. Et bien qu'elle fit en sorte que tout se passait à merveeille de son côté, elle attendit la réponse de la jeune Poufsouffle, avant d'être rassurée dans sa totalité. Elle avait alors une mèche entortillée autour de son index droit, et semblait ne pas être gênée par la température que laissait infliger l'automne. Son débardeur violet sur les épules, elle n'était parcourue d'aucun frisson, et semblait manifestement être à la bonne température. Comme si un débardeur pouvait être un vêtement de temps de pluie.
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MessageSujet: Re: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyJeu 11 Oct - 14:49

    ON a souvent dit que les amis, c’est pour la vie. Mythe ou Réalité? Dans certain cas, une amitié réelle et longue, pour la vie, était une réflexion de la réalité, et c’est le cas pour l’amitié entre Parvati Patil, Gryffondor et Ashley Davis, Poufsouffle. Ces deux jeunes femmes qui ne faisaient que vieillir se connaissaient depuis un bon moment déjà, et bien que le destin ne cessait de venir les séparer, elles ne pouvaient faire autant que s’adorer, et compter l’une pour l’autre, ainsi que se retrouver. Bien que parfois elles ne ressemblent pas autant qu’on le pense, les deux jeunes femmes restaient des amies qui pourraient facilement être qualifiées d’inséparables, pour ne pas dire, faites l’une pour l’autre. Elles avaient toujours été très… différentes, ou même pourrait-on dire, très différentes l’une de l’autre, s’en était incroyable. À se demander comment elles faisaient pour avoir une si bonne entente, sans aucune anicroche venant les bousculer, mis à part le temps! Et pourtant, elles parvenaient facilement à s’entendre à merveille, aucune dispute à l’horizon, et elle passe un temps fou ensemble, quand elles n’étaient pas séparées pour diverses raisons qui restaient bien souvent inexplicables. Selon Ashley, une amitié a toujours été faite pour durer, et une amie est vraiment une personne sur qui tu pourras toujours compter, peu importe ce qui pourrait arriver. Et c’est exactement de cette façon qu’elle percevait Parvati. Elle savait que peu importe les événements qui viendraient la perturber, Parvati serait là. Que se soit des larmes, de la colère ou des joies, elle savait aussi que Parvati les vivraient avec elle. Et Ashley en faisait autant pour sa meilleure amie, ça va de soi. Et ce n’est certainement pas parce que les deux jeunes femmes se retrouvaient souvent à s’éloigner ou à se perdre de vue que ça pouvait pour autant changer. En effet, pour une raison qu’Ashley ne savait analyser, elle et Parvati avaient depuis toujours une grande difficulté à garder contact entre elles. C’était toujours soit l’une, soit l’autre, qui perdait confiance et espoir et qui quittait pour des vacances improvisées Poudlard, ou elles vivaient tout simplement leur vie séparément, avec leurs amis, sans daigner se rendre compte qu’elles s’étaient, une fois de plus, complètement égarées, et perdues de vue. Et dès qu’elles se retrouvaient enfin, elles se rendaient compte que vraiment, elles s’étaient plus que manquées, leurs retrouvailles enclenchaient inévitablement des larmes de joie et de l’émoi.

    CETTE fois ne fut pas bien différente des autres. Les deux jeunes femmes ne purent s’empêcher de s’étreindre, à s’étrangler, en retenant des larmes de joies amères qui voulaient glisser sur leurs joues. Ashley était heureuse, enfin. Elle était heureuse de pouvoir revoir quelqu'un qui lui était chère. Quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps. Et ce quelqu'un n'était pas n'importe qui. C'était sa meilleure amie du passé. Elle ne put s’empêcher de rigoler légèrement, en gardant sont regard rougis par les précédentes larmes, et brillant par les nouvelles qui s’y baignaient, sur Parvati. Elle réalisa qu’elle n’avait pratiquement pas changé. Elle avait toujours ce sourire qui reflétait sa joie, des petits yeux brillants, et semblait toujours aussi petite de taille, et d’ailleurs, tout aussi légère. Mais lorsque Parvati se leva, lui tendant sa main, Ashley ne se gêna aucunement pour la prendre doucement, et s’en aider pour se lever. Debout, elle aurait une plus grande facilité à l’étreindre et vraiment lui faire savoir son contentement de la revoir, aussi rayonnante. Ashley oublia pour un moment ses tourments concernant son frère, bien que son cœur restait gros à la remémoration de son décès. Mais l’émoi que provoquait le fait de serrer Parvati dans ses bras ne fit que faire retrouver le sourire à Ashley, sourire qu’elle avait perdu pour une fraction de secondes, en pensant à James. Et de nouveau, la brunette vint enlacer la jeune Indienne, dans une étreinte emplie d’amour dévoué à cette amie, puis elle rigola à ses mots. Elles s’étaient vraiment promises de ne plus se séparer, et de rester ensemble. Résultat obtenu? Elles avaient faits le total contraire. Ashley se passa une main dans les cheveux, fidèle à son agaçante manie, puis elle regarda un bon moment sa meilleure amie, en lui répondant dans un rire particulièrement doux.

ASHLEY – « Et bien Miss Patil, je vous promet que cette fois, c’est la vérité vraie.
Nous allons cesser de nous séparer!
Et je t’en fais la promesse!

Oh, tu m’as manquée!
Je me répète, mais jamais je ne le dirais assez! »

    ET elle lui adressa un sourire convaincant, en rigolant doucement. Oui, là, elle se promettait que plus jamais elle n’allait laisser quoique ce soit venir les séparer, car elle avait besoin d’une amie constante avec elle, et une amie aussi fidèle qu’elle. Elle cru remarquer les larmes que Parvati tentaient de retenir, et elle en fit autant. Elle n’aimait pas pleurer en n’importe compagnie, que ce soit des larmes de joies ou de désespoir. C’était pour elle, comme un signe de faiblesse, et elle avait été faible trop longtemps, elle voulait à présent se reprendre en main, sans succès fulgurant. Elle restait forte en public, sans jamais ne verser une larme, mais lorsqu’elle se retrouvait seule, c’était vraiment le déluge total, et elle craquait, laissant vraiment toutes les larmes retenues faire leur boulot régénérateur. Aux paroles de la Gryffondor, Ashley regarda l’œil de la jeune femme, ou une larme était mal retenue, puis elle sourit légèrement. Elle fur soulagée des paroles de la jeune femme, mais inquiète par le même moment. Et donc, elle avait eu des tourments face aux garçons? Certains avaient vraiment osé la faire pleurer? Ashley ne voulut pas s’attarder sur le sujet maintenant, ce n’était pas la peine de parler de choses désagréable lors d’une retrouvaille pareille, elle allait garder ça pour plus tard, quand les jeunes femmes seraient prêtes à se refaire confiance et se raconter en détails les tourments peuplant leurs vies. Elle préféra répondre dans un ton légèrement rieur, un réponse qui aurait put sembler très… surprenante?

ASHLEY – « Et bien je suis soulagée de te l’entendre dire!
Et dès lors... Ce ne sera plus jamais pour un mec!
Je dois avouer que moi, j’ai tiré un trait définitif sur les mecs.
Enfin, non… Seulement sur les mecs du genre « M’as-tu-vu ».. à la Cédric Diggory..
Si tu vois ce que je veux dire.. »

    CEDRIC Diggory… Elle avait eu du mal à prononcer ce nom, avant, et pourtant là, ce ne fut pas le cas. C’était la première fois depuis des mois et des mois qu’elle parvenait à dire le nom du jadis bourreau de son coeur. Vraiment, en plusieurs mois, jamais au grand jamais ce prénom n’avait été dit, jamais elle n’avait même osé y penser. Et voilà qu’avec Parvati, elle le disait comme ça, sans peine et misère. À croire que Parvati lui inspirait vraiment confiance, et lui redonnait confiance en elle par le même moment. À ses propres mots, elle parvint même à rigoler un peu, comme pour s’assurer qu’elle pensait ce qu’elle disait, et étonnement, c’était le cas. Elle le pensait vraiment. Étrange, mais vrai. Elle l’avait aimé, mais ne l’aimait plus. Elle avait d’autant plus souffert, mais elle ne souffrait à présent plus. Et par-dessus tout, elle ne voulait jamais plus le revoir. Plus jamais. C’était bien net et clair en son esprit. Elle l’évitait avec le plus grand des soins, pour ne plus croiser son regard des plus prétentieux. Avant, il était simple, attentif, si doux et amoureux. Là, il semblait devenir l’un de ces garçons beau, mais qui en est un peu trop conscient. Tous les sourires emplis de charme qu’il balançait à la première venue, sa démarche qui démontrait clairement qu’il était trop sûr de lui et tous ces petits gestes peuplés de vantardise l’exaspéraient grandement. Il était étrange de constater qu’elle détestait avec passion celui qu’elle avait jadis aimé avec une toute aussi grande ferveur. Et si elle le détestait autant qu’elle l’avait aimé, c’est que vraiment, elle le détestait plus que tout… Car tous ceux qui connaissaient bien Ashley savaient à quel point elle s’était amourachée de Cédric, et comment elle ne vivait que pour lui et son amour, avant. Il fut jadis toute sa vie, celui pour qui son cœur battait, et celui pour qui elle était prête à mourir. Et pourtant, après de nombreux mois passés à jouer à ‘Je t’aime, moi non plus’ il avait définitivement mit fin à leurs compliquées histoires de couple. Quelques jours et il l’avait oubliée. Elle, elle avait versé des larmes sans pouvoir se rendre à l’évidence, il était plus là pour lui offrir son amour, mais après de nombreux mois de déprime, elle se croyait guérie et cicatrisée. Pourtant son cœur restait fragile. Chose certaine, plus jamais Cédric Diggory n’y aurait une place. Elle regarda Parvati, puis regarda les grosses citrouilles derrière elle, dans un léger sourire en oubliant ses pensées sur le beau blond de Poufsouffle, puis elle vint amicalement passer une main sur la joue de son amie pour y chasser la larme qui y glissait. Geste totalement amicale et innocent. Et ce fut à elle de verser une larme, légère douce et lente. Elle baissa les yeux, puis les releva de nouveaux pour regarder la chute folle de quelques feuilles colorées.

ASHLEY – « Je vais très bien.. enfin…
Je crois qu’après une longue absence, je peux repartir à neuf..
Et je suis sortie de la déprime… après tout, la vie est belle et courte, on doit en profiter à fond..
Il est certain que parfois, je sombre de nouveau dans la nostalgie et l’amertume, mais je crois que ça arrive à tout le monde. »

    ELLE se laissa tomber face à elle, alors que la Gryffondor s’asseyait en tailleurs à même le sol, puis elle soupira. Son menton vint trouver place au creux de sa main, alors qu’elle répondait à la question de Parvati, sans trop lui donner de détails.. Elles pourraient en parler plus tard. Pour le moment, elle voulait vraiment savoir comment Parvati allait depuis tout ce temps. Frissonnant, elle avoua à Parvati qu’elle allait un peu mieux, mais qu’elle avait fréquemment des rechutes de tristesse et de déprime. Elle vint se passer une main dans les cheveux, que la brise ne cessait plus de faire voltiger, puis elle adressa un faible sourire à sa meilleure amie, avant de se mettre à son tour en tailleur, refermant ses bras autour de sa poitrine, question de se réchauffer. Contrairement à Parvati qui semblait très à l’aise avec la température automnale, Ashley, quant à elle, avait froid et ne cessait plus de frissonner. Il faut dire qu’elle avait toujours été très frileuse. Elle regarda au loin un moment, lorsqu’elle se tut, et sans cesser de regarder deux élèves qui marchaient au loin, elle demanda à Parvati, avant de la regarder, lorsque celle-ci commença à lui répondre.

ASHLEY – « Et toi dis moi, comment ça va depuis tout ce temps? »
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MessageSujet: Re: Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3|   Le passé peut-il être oublié? |Pv MA PARVATI <3| EmptyMar 23 Oct - 23:38

[H.J : Je suis sincèrement navrée pour ce retard, et je ne peux pas me faire pardonner comme ça... J'ai mis beaucoup de temps pour un post nul en plus !]
Pendant plus d'une demie année, Ashley et Parvati avaient toujours été considérées comme les meilleurs amies du monde. Elles étaient les inséparables aux yeux de tous, y compris de leurs ennemis. Ces derniers, quant à eux, pouvaient varier selon la personne. D'ailleur,s l'une des raisons pour lesquelles la jeune Gryffondor pensait s'être "séparée" de la jeune Poufsouffle, était leurs différentes fréquentations. Tout le monde a beau dire que le monde ne change pas, que l'on ne peut pas changer si on ne le désire pas. Cependant, seuls les êtres cupides à l'adolescence peuvent nier à cette affirmation. Les aiguilles de l'horloge font un bruit rassurant por certains, qui, se sentent comme au chaud auprès de leurs parents. Pour d'autres, l'horloge de grand-mère qui fait "tic-tac", ne signifie rien d'autre que la triste et réelle vérité ; le temps passe, on ne peut l'arrêter, ni le remonter. Pour les deux jeunes filles, les aguilles produisaient un son morne, et cette langueur monotone annonçait le changement. Changer... Mais pourquoi que diable ? La vie n'est-elle pas vivable ainsi ? La preuve en était que les deux meilleurs amies, avaient finirent un jour par prendre des chemins différents, socialement parlant. Autant Ashley semblait aimer profondément le confort que produisaient les beaux garçons aux allures ténébreuses,mais qui cachaient pourtant plus d'un secret. Ou encore, ces jeunes filles qui ressemblaient à des anges, en cherchant une amie sur qui compter. De son côté, la jeune Indienne avait souvent eu des connaissances dans sa vie, pas beaucoup de personnes importantes ; elles disaparaissaient, les une saprès les autres, laissant place à de nouveaux individus qui faisaient tourner la roue. Pouvait-on dire pour autant qu'avait du monde autour de soi, la jeune Gryffondor fut comblée ? Que neni ! Tant de personnes autour de soi, c'est merveilleux, cependant, faut-il encore que ces dernières ne soient pas absentes 363 jours sur 365 ! Cependant, s'en était souvent le cas, et même si la jeune fille semblait avoir une mémoire hors du commun pour se souvenir des prénoms de ses "compagnons" les plus lointains, elle souffrait affreusement de ce vide qui l'obsédait un peu plus chaque jour. Parfois, il était arrivé à Parvati ne devenir amie avec des ennemies -principalement de sexe féminin-. Cependant, une amitié crée ainsi, ne peut rester fonder bien longtemps, et rapidement elle fut écoulée. Quant aux amours, mieux valait ne pas en parler, car elles n'avaient jamais été parfaitement comblées,que se soit l'une ou l'autre. A présent, cependant, on ne pouvait plus retourner dans le temps. Réparer les dégâts causés, les décès, les pertes, et même certains coups de foudre.
Revenue de son excursion dans l'espace, la jeune fille posa ses yeux sur Ashley, qui commença à cet instant précis à lui parler avec des mots qui lui faisaient plus chaud au coeur les uns que les autres. NBe pouvant contenir sa joie, elle se mit à sourire gaiement, comme si on venait de lui annoncer les retrouvailles de sa famille, d'un ancien petit ami perdu, de la bienfaisance d'une ancienne amie. On pouvait comparer tout ce que l'on souhaitait, seulement, la seule chose que voyait la jeune fille était la stature de la jeune Poufsouffle, assise en face d'elle, souriante. On aurait dit qu'un miroir s'était placé entre elles deux, l'une ayant autant la banane que l'autre ! Lorsque la jeune fille lui promit que plus jamais elles ne se sépareraient, Parvati fut enthousiaste, même si parfois, elle doutait à y croire. Bien loin de ne pas faire confiance à son amie, mais elle n'oublait jamais une chose ; cette citation qui lui revenait à l'esprit encore et toujours : "Rien ne sert de lutter envers le temps, il emporte les souvenirs au loin, comme le vent..." Bien que la mélancolie aurait pu rendre le coeur de Parvati gros, elle ne se laissa pas démonter par ce qui risquait de la faire replonger dans ses songes le splus profonds et les plus morbides. Après tout, elle n'avait pas besoin de s'imaginer le bonheur, puisqu'elle l'avait sous ses yeux -ou plutôt un peu au-dessus-. Avant, elle aurait pu douter un minimum des paroles de la jeune Poufsouffle, mais ce sourire convainquant la rendait confiante, et elle ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être un jour, tout redeviendrait comme avant.
Alors qu'Ashley marqua une courte pause, cette dernière répondit à sa question, et à cet instant, le sourire de la jeune Indienne se mit à décliner. Ayant peur d'avoir dit une bêtise, elle ouvrit la bouche comme pour lui dire qu'enfin de compte, elle le lui dirait en temps voulu. Cependant, les sons ne semblaient pas vouloir sortir de sa bouche, ses cordes vocales donnaient l'impression d'avoir été tranchées. Tandis qu'elle redoutait qu'Ashley ne se mette à combrer dans des pensées sombres, cette dernière rétorqua d'un ton catégorique et singificatif d'un coeur brisé ; qu'elle ne voulait plus avoir à faire aux garçons du style de Diggory. Ainsi, elle avait eu des accroches avec ce dernier ? En réalité, elle n'avait pas pu beaucoup suivre leur relation, puisqu'elles avaient entrepri de prendre une voie différente. A cet instant, la jeune fille s'en voulut de ne pas avoir été là pour soutenir Ashley, lorsque celle-ci l'aurait souhaité, ne serait-ce que pour la prendre dans ses bras et lui dire "tout va s'arranger". Malheureusement, le temps séparait tout, et tout le monde, ainsi, l'une avait souffert de sa rupture d'un côté, et l'autre des pertes des siens de l'autre. Tout était si différent à présent, plsu personne ne semblait apte à parler, les disputes n'étant même plus d'acutalité. A présent, lorsque l'in voulait régler ses comptes, il ne suffisait que de quelques mots, du style "c'est fini", ou "désolé, je ne ressens plus rien", ou encore "Vas-t-en !" . Bien que la dernière citation soit des moins fréquentes, la jeune filel songea qu'elle avait certainement du être employée à certains moments dans la vie de certaisn adolescents. Sur un ton d'excuse, le sourire tombant, fixant le bout de ses petites baskets des yeux, elle dit à la jeune fille d'un ton faible.
- Je suis désolée de ne pas avoir été là pour toi en temps voulu...
Ces mots ne pouvaient effacer le fait qu'elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps, qu'elles n'avaient pas été présente sl'une pour l'autre ou l'autre pour l'une, mais c'était déjà un pas dans la politesse. Se fut alors au tour de Parvati se répondre à la question d'Ashley. Copmment allait-elle ? En réalité, tout ceci aurait pu être pire, mais sans vouloir se vanter intérioeurement ; Parvati avait tout de même un moral d'acier, forgé au fil du temps, et grâce -ou à cause- des évènements qu'elle avait enduré précédemment. Elle tenta alors de se remettre les idées en ordre et se fit comme une listre dans sa tête. Il y avait eu le décès de Jordan, puis le replongement de Nina, la dispartion de Fashia, sans compter le fait que des amis à elle avaient désertés. Elle était retombée amoureuse d'un Gryffondor, qui avait disparu, mais qui apparement venait de refaire surface. Et puis il y avait eu cette période où elle avait était d'une telle folie, que l'on aurait pu la prendre pour Luna Lovegood. Avant de se mettre à résumer les évènements vécus, elle donna un petit coup de baguette en l'air et fit apparaître un pull blanc, de la taille d'Ashley, qu'elle donna avec précautions à celle-ci. Elle se tut bien de lui révéler qu'il avait appartenu à sa mère et qu'elle y tenait ; mais pour elle, c'était un euphémisme : Ashley était la personne la plus précautionneuse qu'elle connaissait. Ainsi, elle lui raconta en bref les évènements.
- A part la mort de Jordan, le re-plongeon de Nina du côté obscur, la dispation de quelques amis et des amiurs troublés, ça va. Je me suis aussi faite à la dispartition totale de ma famille. Pendant un certain temps, j'étais devenue méconnaissable à y songer plus amplement.
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