Une nouvelle tête à Poudlard ? Possible...

- Va ma Lily chérie, j'espère pour toi que tu seras répartie à Serpentard...

- Je l'espère aussi, grand-mère.

- Promets-moi que tu feras tout pour les exterminer.

- Je te le jure.

Voilà la conversation qu'avait eut Lily quelques auparavent. La jeune fille avait déjà été changée bon nombre de fois d'écoles de sorcellerie, pour ensuite se retrouver dans celle qui était sois-disant la "meilleure". Lily, jeune Serpentarde de 16 ans, ne se fiait pas aux rumeurs. Sans vraiment savoir pourquoi, elle n'aimait pas Poudlard. Elle détestait Poudlard. Harry Potter ? La Serpentarde ne le connaissait juste de nom, et, pour tout vous dire, s'en fichait un peu de ce qui pouvait bien lui arriver. Même si il était comme elle, c'est-à-dire qu'il avait perdu ses parents. Pour des raisons différentes, bien entendu. Les Gryffondors ? Elle ne savait même pas ce que c'était. Lily trouvait cela tellement idiot de répartir des gens selon leur caractère. En tout cas, elle, avait été répartie dans la meilleure des maisons qui puisse exister, et en était fière. Et puis, de toute manière, elle détestait tout le monde, alors, qu'il exite des rivalités ou non entre les maisons, celle-ci n'y tiendrait pas compte. "Je fais ce que je veux, où je le veux, quand je le veux et si je le veux." était sa devise. En gros, Lily n'obéissait à rien ni à personne, et encore moins à des rivalités stupides.

Sa main se posa sur la porte du hall. Elle avait de longs doigts fins, et ses ongles étaient peinturlurés en rose. En pensant que les Moldues devaient mettre à des heure à se faire la manicure, Lily sourit. D'un sourire moqueur, bien entendu. Elle, n'avait mis que quelques minutes.

- Quand faut y aller...

Elle n'avait pas envie d'entrer. En réalité, elle aurait voulu rester dans son ancienne école. Cette fois-ci, la jeune fille c'était faite renvoyée pour "manque de discipline" et "insultes envers d'autres élèves". Des Sang de Bourbe, bien entendu. Lily prit une grande inspiration, comme si on allait la tuer, et ouvrit la porte lentement. Ce qui s'offrit à ses yeux fut un assez grand hall qui était à son goût "assez bien". La Serpentarde fit quelques pas à l'intérieur, d'une démarche calme, et ses bagages virent se poser à ses pieds. Elle regarda partout autour d'elle, émerveillée et constata... Qu'il n'y avait personne. Ce n'était pas un acceuil très chaleureux, certes, mais Lily s'en fichait. Parler avec des personnes, faire "ami-ami" avec elles n'étaient pas vraiment sa passion.

*Ils sont tous en cours, les gentils enfants...*

Lily leva les yeux au ciel, comme si on venait de lui faire une remarque pas très intelligente. D'un simple coup de baguette, ses bagages se remirent à léviter, de manière à ce qu'elle n'ai pas à elle porter. La Serpentarde s'apprêta à prendre n'importe quel escalier, pour voir où ça la mènerait, lorsqu'un bruit retentit à ses oreilles. Elle resta plantée là un instant, en écoutant attentivement ce que celà pouvait bien être. Un animal, peut-être. Sûrement pas le sien, puisqu'elle n'en avait pas. Tout à coup, un élève -Ou peut-être un membre du personnel ?- sortit de nulle part, et Lily tourna la tête vers celui-ci. Allait-il l'aborder ? C'était une bonne question...

Errer dans les couloirs vides était devenu plus qu'une habitude chez le peu d'élèves qui résidaient à Poudlard. D'ailleur,s il en restait si peu en ce moment, que l'on avait l'impression qu'une tornade avait dévasté l'école en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Seule dans le couloir, les yeux fixés au loin, perdus dans le vide, une jeune Gryffondor s'avançait , ne faisant nullement attention à ses gestes. Elle heurta à plusieurs reprises des armures qui produirent un bruit sourd, reprenant sa marche aveugle, comme si le monde qui l'entourait avait peu d'importance à ses yeux. Comme si elle recherchait un monde parallèle au sien. En fait, la jeune Indienne semblait presque ignorer, du premier coup d'oeil qui elle était, ce qu'elle faisait en cet endroit et quand allait-elle en sortir. Parfois, il y avait des trous comme ceux-ci, où les personnes semblaient avoir déserté l'école de Sorcellerie.
Lorsque la jeune fille percuta alors le mur des escaliers de plein fouet, elle leva les yeux et sembla soudain se réveiller.

Elle se frotta le front avec agacement, puis sortit un livre de son vieu sac bleu ciel, bien assorti cependant à son jean délavé et à son haut vert-bleu tout neuf qu'elle venait de remarquer dans sa penderie sous une pile d'objets divers. Les cheveux noués par une pince à l'arrière à la manière d'un élastique, on avait plus l'impression d'avoir affaire à une adolescente ordinaire, plutôt qu'à une sorcière. La jeune Gryffondor descendit alors, les yeux rivés sur son livre qui la passionait et la fit sourire à l'instant où son pied entra dans le trou de la marche que tous, sauf -en général- Neville qui restait coincer dedans indéfiniment. Habituée à cause de ses rêveries, à tomber dans des pièges comme celui-ci, elle sortit sa jambe de ce trou d'un geste vif, ne remarquant même pas qu'il y avait quelqu'un dans le hall.

Elle entendit alors la porte d'entrée s'ouvrir et leva les yeux. Ayant, non intentionnellement, contourné la jeune fille d'une manière que cette dernière devait avoir trouvé stupide, elle observa les portes ouvertes qu'elle referma d'un coup de baguette, comme si elle était habituée à passer derrière tout le monde. Elle tourna le dos à la porte et à ce tinstant, une voix fit "tilt", dans son esprit. Une porte ne pouvant s'ouvrir toute seule, elle devait être en présence de quelqu'un. Un fantôme peut-être ? A cet instant, elle trouva son idée si stupide qu'elle se mit à sourire. Elle rabaissa son livre et son regard se porta alors immédiatemment sur la jeune fille, ses cheveux roses ayant attirés ses yeux. Observant la nouvelle venue avec admiration, elle referma son livre et le rangea dans son sac. Ne sachant quoi dire devant cette soudaine apparition qu'elle trouvait assez surprenante -n'ayant même pas remarqué dès le début sa présence- elle lui dit alors, d'une voix calme et sereine, comme celle qui avait prononcée l'incantation qui avait refermé les portes, ne posant pas de question idiote telle que "t'es nouvelle ?", alors qu'elle avait ses bagages à côté d'elle. Elle proposa donc avec gentillesse.

- Tu veux que je t'aide à porter tes valises dans ton dortoir ?

Lily observa l'élève qui venait de débouler de nulle part. Ce qui la choqua le plus fut son mauvais goût vestimentaire, effectivement, pour notre jeune Serpentarde, Parvati était mal habillée, très mal habillée. Son haut n'allait pas du tout avec son pantalon. D'ailleurs, elle ne voyait pas comment on pouvait s'acheter un tee-shirt pareil, bleu-vert. Bien entendu, tout ceci était l'opinion de Lily, et elle avait du mal à croire qu'une autre personne puisse penser et aimer des choses qu'elle n'aime pas. Ce qu'elle vit ensuite fut le livre qu'elle avait dans les bras, et elle s'empêcha de pouffer de rire. Franchement, qui irait se promener avec des bras dans les mains ? N'importe quoi. Si tous les élèves étaient comme elle, tout le temps entrain d'apprendre, il ne fallait pas s'étonner de ne voir personne dans les couloirs. La Serpentarde s'immagina à la place de la Gryffondor... Euh non, impossible.

La jeune fille ne bougea pas, restant plantée là. Apparemment, elle ne l'avait même pas remarquée. Peut-être était-elle devenue folle à force d'apprendre, d'apprendre et encore apprendre ? C'était une supposition qui se tenait debout. Lily ouvrit de grands yeux lorsque sa "camarade" ferma la porte qu'elle avait ouverte. Pour qui se prenait-elle ? La Serpentarde allait le faire, mais, avant, elle avait préférer se poser. Ou alors elle avait décider de devenir son esclave.

*Bonne idée tiens...*

Enfin, après de longues minutes de silence, la jeune Indienne la remarqua enfin. Comme la plupart des personnes, ou plutôt comme tout le monde, elle regarda ses cheveux. Une lueur de défi brilla alors dans le regard de Lily; allait-elle se moquer, ou faire une remarque désobligeante ? Si c'était le cas, elle allait comprendre ce que veut dire le mot "Souffrir". Mais, bizarrement, Parvati se contenta de la regarder avec admiration. Cette fille était décidément bizarre.

- Tu veux que je t'aide à porter tes valises dans ton dortoir ?

Cette phrase résonna dans sa tête. Une personne normale aurait dit "Ouais, je veux bien, merci, c'est sympa ! Tu t'appelles comment ? Moi c'est Lily, Lily Kayne.", mais Lily n'était pas vraiment bavarde. Taciturne, elle ne parlait que lorsqu'elle se sentait vraiment en confiance... Et que lorsque la personne répondait aux critères qu'elle avait établi, bien sûr. Quelques secondes après, la Serpentarde répondit, d'une voix mélodieuse, mais froide en même temps :

- Non.

Pas de "merci", rien du tout. Ne sachant pas vraiment où se trouvaient les dortoirs, et n'étant pas vraiment d'humeur à courir à travers tout Poudlard pour les trouver, elle enchaina :

- Les dortoirs ? Où sont-ils ? C'est grand ici.

Lily regarda partout autour d'elle, puis reposa son regard sur Parvati.

A force de ne voir la lumière du jour, seulement pour se balader en dehors du château, la jeune Gryffondor était devenue un peu trop isolée du monde extérieur. Elle fut pendant longtemps seule à hanter le château, durant ces deux dernières semaines, les autres ne semblant pas se manifester. Cependant, elle s'aperçut des paroles qu'elle avait dites sans vraiment s'en apercevoir.Plongée dans ses rêves depuis des semaines, elle était devenue taciturne, et les seules fois où elle ouvrait la bouche, c'était pour respirer, ou encore chantonner. S'apercevant de l'erreur de ses paroles, la jeune fille ferma la bouche, se sentant comme une esclave envers la jeune fille dont elle ne connaissait pas le prénom. De plus, à son regard, elle trouvait manifestement que ses vêtements n'étaient pas approprié. Bien qu'étant polie depuis qu'elle ne fréquentait plus beaucoup de monde et qu'elle ne voulait pas se faire trop facilement d'ennemis, elle avouait que son interlocutrice dépassait les bornes. Elle la prenait pour sa servante maintenant.

Elle fit alors un joli petit sourire, par politesse accentuée, comme elle l'avait tant immité un an auparavant, lorsqu'elle avait évité une faille terrible concernant sa famille. Elle s'avança alors vers les escaliers qui menaient aux escaliers fous, comme pour lui montrer la direction de sa maison. Arrivée au bas des escaliers qui bougeaient seuls, la jeune fille se retourna, tenant sa baguette dans la main droite, le long du corps. Elle fixa alors de ses yeux noirs la jeune fille aux cheveux d'un rose vif, son sourire disparaissant de sur son visage. La jeune Indienne lui dit alors d'un ton sec et froid à la fois, écoeurée que l'on puisse lui parler de cette manière, seulement parce qu'elle n'était pas de sang-pûr -en tout cas, c'était la raison pour laquelle elle pensait que l'on la traitait de cette façon.

- Ici, on est peut-être dans un château, mais les serviteurs ici, ça n'existe pas. C'est bête.

Elle ajouta ces trois derniers mots d'un ton posé, trouvant que la jeune fille comptait peut-être un peu trop sur la hiérarchie de l'établisement -bien qu'elle n'en bénificiait pas-. Son regard toujours posé sur Lily, elle trouva idiot de rester ici sans bouger et de se "soumettre", à la volonté de "mademoiselle". Alors, elle lui demanda, comme sur le ton de la conversation, plus par curiosité que par politesse -à présent qu'elle avait crû voir quels étaient ses principaux traits de caractère. Elle savait déjà la réponse à cette question, mais au moins, elle avait un sujet de conversation exploitable.

- Alors, dans quelle maison es-tu ?

H.J : Désolée, mon texte est pourri, mais je trouve pas d'inspiration, c'est horrible. :blue:

Lily la regarda s'avancer vers les escaliers, sans rien dire. Elle était bel et bien bizarre, cette fille. Enfin du moment qu'elle ne l'agressait pas, qu'elle ne la traitait pas de triple idiote et qu'elle ne montrait aucun trait d'attachement au Moldus, tout allait bien. Tranquilllement, les bagages de la jeune Serpentarde se remirent en l'air, et elle se remit en marche, en direction des escaliers. Celle-ci ne comprenait pas vraiment pour les Serpentards et les Gryffondors se détestaient autant, vu comment ils étaient... Spéciaux. Ils n'avaient pas l'air bien méchants, en plus.

L'attitude -Ou tout du moins- le point de vue de Lily avait peut-être dépassé les bornes, mais elle n'en avait rien laissé paraître. D'accord, elle n'avait peut-être pas dit "Non merci chère camarade de Poudlard", mais elle n'avait pas non plus été très très méchante avec elle, et ne l'avait pas agressée, chose que Parvati avait commencé à faire. Lily n'en avait rien à faire du statut de son sang, ne voulait pas connaitre sa vie, s'en fichait de son style vestimentaire, et voilà que cette idiote jouait les mal-aimées. Chose que la jeune fille détestait puisqu'elle même, après avoir perdu lâchement ses parents, ne s'était jamais amusée à jouer ce petit jeu.

Lily ouvrit ses grands yeux marrons lorsqu'elle lui fit une remarque. Son timbre de voix était peut-être froid, mais, contrairement à certaines personnes, des expressions diverses naissaient toujours sur son visage, en fonction de son humeur. La jeune fille resta un instant ainsi, puis la regarda de la tête au pieds, avant d'avoir un air dégouté, désolé. Maintenant, elle comprenait pourquoi les personne de sa Maison, avec un "m" majuscule, détestaient tant les Bouffondors. C'est clair que si ils étaient tous comme elle, ça devait être assez énervant.

- C'est bête comme toi. Si tu crois que tu vas m'impressioner avec ta remarque débile, c'est mort.

Un sourire naquit ensuite sur son visage. Parvati gardait sa baguette bien contre elle. Elle devait sûrement avoir peur que Lily l'attaque, mais, manque de chance pour elle, elle n'allait rien lui faire. Question de principes, ne jamais s'en prendre à plus idiot que soi. Pour qui se prenait-elle, pour continuer ainsi la conversation, après lui avoir fait une remarque qui se voulait "blessante" ?

- Pfff.

Lâcha Lily, avant de passer devant elle. Comme si celle-ci allait prendre le temps de lui répondre. A présent qu'elle savait à peu près où se trouvaient les dortoirs, la jeune fille comptait bien mettre fin à cette conversation.

La jeune Gryffondor fixait toujours Lily de son regard intense. Sa baguette, le long de son corps, était toujours présente, elle l'emmenait partout, car on ne savait jamais sur quoi tomber. N'ayant aucunement peur de la jeune fille, elle ne cilla pas ; celle-ci lui faisant tout simplement remarquer qu'avec cette réplique dite "débile", elle n'irait pas loin -les paroles étant supposées-. Lily passa devant elle, souhaitant manifestement mettre fin à la conversation qui avait plutôt mal débutée, en laissant percevoir un "pff", d'indignation. Restant sur place, Parvati ne dit rien en voyant la jeune fille se diriger vers les grands escaliers qui menaient à deux maisons, aux sommets du château. Trouvant son attitude plus que déplorable, surtout envers une personne inconnue, elle s'aperçut qu'elle avait changé du tout au tout. Elle n'était plus la jeune fille rieuse, souriante et éclatante de joie qu'elle avait si souvent été dans les temps anciens. A présent, elle restait de marbre à tout réplique, qu'elle soit chaleureuse ou écoeurante. Comme si elle avait été isolée du monde pendant trop longtemps pour s'apercevoir qu'elle ne vivait que pour vivre.

Elle ne se reconnaissait plus. Et d'ailleurs, elle ne s'était pas nettement regardée dans un miroir depuis longtemps. La jeune Indienne tourna alors sa tête vers des sortes de vitraux colorés, formants un personnage quelconque. Elle se vit alors dans les vitraux et se vit tout juste baisser les yeux. Physiquement, elle n'avait pas du tout changé, mais quelque chose lui disait intérieurement qu'elle n'était plus du tout la même. Le peu de temps qu'elle venait de passer à s'observer dans ce vitrail ne lui avait mintré qu'une seule chose : qu'elle était assez pâle, pour une jeune fille à la couleur de peau colorée comme la sienne. Alors quq'elle se remémorrait les bons moments de sa vie, un sourire vitn apparaître sur son visage. Un peu faible, mais il aurait pû être amplement pire. Elle se dirigea donc vers le premier étage, ignorant pourquoi elle voulait prendre ce chemin. Cette fois-ci, son regard bien fixe et observateur se posant sur tout ce qui bougeait, elle s'aperçut que Lily restait plantée dans les escaliers. Ses derniers se mirent à bouger, et la jeune Gryffondor agrippa la rampe, au cas-où. L'escalier s'arrêta brusquement, et la jeune Indienne décida de fair emarche arrière envers le comportement qu'elle avait eu avec Lily. Elle observa celle-ci et lui dit d'un ton calme et avec douceur.

- Excuse-moi pour tout à l'heure, j'me suis levée du pied gauche. Pour les dortoirs, ça dépend de ta maison. T'es dans laquelle ?

Lily se demanda pendant un instant si Parvati allait se jeter sur elle, et lancer des sorts digne d'un bébé. A la limite, la Serpentarde ne connaissait rien de la vie de la Gryffondor, et n'avait pas envie de la connaitre, mais, en tout cas, une chose était sûre, elle ne l'aimait pas. Elle n'aimait pas les gens qui cherchaient à être gentils, elle n'aimait pas les gens qui essayaient de se donner un genre en sortant des répliques stupides; elle n'aimait pas Parvati, voilà tout. La jeune fille resta plantée devant les escaliers, réfléchissant où est ce qu'elle pourrait bien aller. A gauche, à droite, en haut, en bas ? C'était une bonne question.

Celle-ci vit sa "camarade" prendre la direction du premier étage, ce qui la fit jubiler de joie intérieurement. Enfin, elle allait pouvoir être au clame, et, avec un peu de chance, elle tomberait sur quelqu'un de sa maison qui lui indiquerait le chemin des dortoirs sans vouloir faire son interessant. Lily s'apprêtait finalement à prendre un autre escalier que celui de Parvati, lorsque celle-ci fit marche arrière, avec l'intention, apparemment, de lui reparler.

*Quesque tu me veux encore... ?*

L'agacement apparu sur son visage. Lily était franche, dans toutes les circonstances. D'autres personnes auraient cherché à masquer cela, de peur de blesser la personne qui se trouvaient en face d'elles, mais pas notre jeune Serpentarde, qui, d'ailleurs, soupira longuement. Quelle était cette manière horrible de parler ? Lily n'était pas un gosse de 4 ans qui piquait sa crise hein.

- Laisse tomber.

Fit-elle de sa voix toujours aussi froide. Par pitié, il fallait que Parvati la laisse tranquille. La compagnie, très peu pour elle. Surtout quand cette compagnie l'énervait. La jeune fille aux cheveux roses regarda autour d'elle, puis prit un escalier, différent de celui de Parvati, bien entendu. Ses bagages la suivirent, et elle ne s'aggripa pas à la rampe, ses jambes étant assez solides pour la tenir. Normal, après toutes ces années qu'elle avait passé à courir pour échapper à certaines personnes, et tout ces grillages qu'elle avait escaladé pour aller en blesser d'autres.

Manifestement, sa demande ne sembla pas plaire plus que ça à la jeune fille, car elle lui rétorqua d'un ton cassant "laisse tomber". La jeune Indienne haussa brièvement les épaules. Après tout, ce n'était pas son problème si cette jeune adolescente ne se renseignait pas correctement et efficacement auprès de ses condisciples. La jeune Gryffondor observa Lily qui descendit les escaliers, et elle remarqua, sans se tenir à la rampe. Elle se mit à sourire intérieurement. Ce n'était pas parce qu'elle tentait de se montrer plus résistante aux secousses des escaliers fous qu'elle allait l'impressioner. Alors que les valises suivaient la jeune fille dans les escaliers, pendant qu'elle descendait, Parvati entendit un bruit grossier, quelques étages plus haut. Sachant très bien à qui appartenait cette audieuse voix, elle soupira, puis dit alors à voix haute, sans même s'en apercevoir.

- Oh nan, pas Peeves !

Par pûr réflexe -et par habitude cetainement-, lorsqu'elle entendait l'esprit frappeur s'approcher en caquetant, elle pointa sa baguette et jeta le sortilège "Portego", pour éviter l'encre qui se serait déverser sur son corps, si elle n'avait pas eu ce réflexe. L'encre bleuâtre tomba avec un bruit morbide sur le sol. L'esprit frappeur s'approcha alors de Lily, en voletant dans les airs. Celle-ci ne semblait pas avoir entendu Peeves, n'étant pas encore habituée à sa présence mesquine. La jeune Gryffondor fit rapidement volte-face et eut le temps de voir l'encre se déverse sur les cheveux roses de la jeune adolescente. L'esprit se mit à rire bruyament et commença à s'élever dans les airs. La jeune Indienne, excédée par ce comportement écoeurant envers tout le monde se retint d'injurier haut et fort l'esprit, se décidant à lui faire regretter plus tard.

Parvati descendit alors quelques marches de l'escalier, et vit la jeune fille toujours couverte d'encre. Trouvant la situation désagréable pour Lily, la jeune Gryffondor s'approcha d'elle, pointa sa baguette sur ses cheveux dégoulinant d'encre. Elle prononça alors la formule "Récurvite", qui fit disparaître la grosses tache d'encre qui rendait auparavant les cheveux de la jeune fille pratiquement violets. Après que tout eut disparu, évaporé ; la jeune Indienne lui dit en pointant le couloir qui menait au cachots, lui disant d'un ton calme.

- Si tu es à Serpentard, ta maison se trouve par là.

Lily était toujours dans les escaliers, affichant un air mi narquois, mi agacé. Parvati l'énervait à cause de son air "je suis gentille et je veux tout savoir", c'était vrai. La Serpentarde ne supportait pas ce genre de personnes. Mais ça, la jeune Gryffondor devait l'avoir compris. Heureusement, elle allait aller dans son dortoire respectif, poser ses affaires, et allait aller discrètement dans le parc. Comme ça, pouf, plus de Bouffy.

- Pe-eves ?

Lâcha-t-elle en hachant ses mots, une expression des plus hautaines sur son visage. C'était quoi ça, Peeves ? La chose qui disait des grossièretés ? Stupide. Puéril. Pitoyable. Franchement, si tout Poudlard était remplit de gens comme Parvati et comme "Peeves", Lily allait sauter par la fenêtre, c'était clair. Quelque chose tomba sur ses cheveux roses, et elle vit un fantôme s'élever dans les airs. La Serpentarde l'insulta, et lui dit quelque chose de pas très sympathique, ce qui ne sembla pas lui plaire. Cependant, il était partit.

- Pitoyable. Ce chateau est vraiment naze. Un peu comme les élèves qui le peuple.

Oui, elle visait la Patil. Lily recula, et fit un crusifix de ses mains en voyant Parvati approcher -Ce n'était pas fait "gentiment", bien entendu-. Quesqu'elle lui voulait encore ? Tout à coup, ses cheveux redevinrent impeccablement propres, ce qui la fit soupirer. Elle était obligée de jour la super girl ? Merci, mais la Serpentarde savait utiliser ce sort.

- J't'avais rien demandé.

La chose que Lily avait envie de faire, c'était de lui lancer un sort. La Bouffondor lui montra le chemin à prendre pour aller au cachot. Les valises de la jeune fille se remirent à flotter dans les airs, et elle prit la direction qu'on venait de lui indiquer à l'instant, en espérant croiser un Serpentard qui l'aiderait à se débarasser de ce pot de colle. Rapidement, Lily accelera le pas, voulant absolument mettre fin à cette rencontre des plus... Pathétiques.

Alors que la jeune Gryffondor s'attendait à ce que la jeune fille lui réponde gentillement, cette dernière commença à pester contre tout ce qu'il y avait dans ce château. Bien qu'elle venait d'arriver, elle n'avait pas l'air d'apprécier l'endroit, et rares étaient les cas comme le sien. En général, les élèves étaient tous d'une joie inhabituelle et contagieuse. Le comportement de Lily laissait donc supposer qu'elle n'avait pas été envoyé à Poudlard de son plein gré. Sans sourire à ses paroles qui se voulaient cinglantes, se voulant blessantes, la jeune Gryffondor resta au milieu de l'escalier, tandis qu'il s'arrêtait. Elle avait cessé de s'agripper à la rampe, son regard allant de la direction qu'elle venait d'indiquer à la jeune fille, à cette dernière.

Après que Lily lui ait lancé sa réplique "j't'avais rien demandé !", Parvati esquissa un petit sourire. Il n'était ni narquois, ni euphorique, simplement perplexe. Après tout, si elle savait si bien se débrouiller en sortilèges, que faisait-elle dans une école de magie ? Effectivement, elle avait l'air plus âgé que la jeune Gryffondor. On pouvait aussi dire à l'apparence qu'elle avait l'air beaucoup plus douée en magie que la jeune Indienne. Mais après tout, l'année ne faisait que déterminer le rang de chaque élève selon son âge. "Pestera bien qui pestera la dernière", fut une phrase qui vint s'inscrire dans l'esprit de la jeune Indienne. Lorsque la jeune présumée Serpentarde -vu que la jeune fille sembla prendre la direction qu'elle venait de lui indiquer- tourna le dos, Parvati répliqua d'une voix posée mais où l'on sentait l'antipathie.

- J't'en prie !